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Une agression survenue à Cartagena soulève des interrogations politiques. Le vendredi 10 janvier, après que l’écrivaine **María Dueñas** ait été désignée fille adoptive de la ville, le conseiller **Jesús Giménez Gallo** du mouvement local Movimiento Ciudadano a envoyé un message par WhatsApp à un autre élu, **Diego Salinas** de Vox, qui est également premier adjoint au maire de la ville de 215 000 habitants.
Un message troublant
Giménez Gallo s’est étonné de l’absence de Salinas lors de la cérémonie en l’honneur de Dueñas. Selon Giménez Gallo, Salinas, qui a dirigé Cajamurcia à Cartagena pendant 30 ans, était en train de négocier une éventuelle motion de censure avec Movimiento Ciudadano et le PSOE pour évincer le PP de la mairie. Cette manœuvre impliquerait que Salinas quitte Vox avec une collègue pour permettre de former une nouvelle majorité.
La révélation de l’agression
Dans sa réponse, Salinas a avoué à Giménez Gallo qu’il n’avait pas pu assister à l’événement car il avait été agressé en pleine rue. ** »Me han pegado »** (On m’a frappé), a-t-il déclaré. La rumeur d’une motion de censure flottait depuis plusieurs mois, ce qui a alarmé Giménez Gallo. Il s’est inquiété pour la santé de Salinas et a exprimé son mécontentement à propos de Vox, suspectant que l’agression puisse venir de son propre parti.
Des circonstances troublantes
Salinas a précisé que la police examinait les images des caméras de surveillance. Cependant, Giménez Gallo a remarqué que Salinas, qui avait précédemment montré des signes d’hésitation, avait évoqué des menaces contre sa famille et des appels anonymes ces derniers jours. Ce climat de tension a conduit à des doutes sur la véracité de l’agression.
La réaction de Salinas
Le lendemain, Salinas a publié un communiqué accusant Giménez Gallo de faire pression pour la motion de censure, tout en niant son engagement envers ses électeurs, les « cartageneros ». Toutefois, quelques heures plus tard, il a présenté ses excuses à un conseiller de Giménez Gallo, en affirmant que la maire l’avait contraint à faire cette déclaration.
Des doutes sur l’agression
Quand interrogé sur l’agression, Salinas a confirmé qu’elle avait bien eu lieu, bien qu’il n’ait pas déposé de plainte, n’ayant pas de preuves vidéo de l’incident. Il a mentionné qu’il s’agissait d’une zone sans caméras. Giménez Gallo, quant à lui, a exprimé des doutes sur la véracité de l’agression, suggérant que cela pouvait être une manœuvre pour échapper à la pression politique.