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La loi Duplomb continue de faire débat en France, provoquant des réactions vives tant chez les producteurs que chez les défenseurs de l’environnement. Dans les Hautes-Alpes, des producteurs de pommes et de poires soutiennent cette législation controversée, tandis qu’une pétition citoyenne contre cette loi déjà adoptée a collecté plus de 500 000 signatures.
Une pétition qui fait bouleverser les esprits
La pétition intitulée * »Non à la loi Duplomb »* a franchi un cap significatif, recueillant 300 000 signatures en seulement 48 heures, et atteignant plus de 500 000 signatures le samedi 19 juillet. Bien qu’elle ne puisse pas obliger les députés à réexaminer le texte, elle ouvre un débat crucial sur la législation.
Des critiques sur la loi Duplomb
Adoptée le 8 juillet au Parlement, la loi Duplomb est fortement critiquée par les associations environnementales et les partis de gauche. Elle prévoit la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais toujours permis dans d’autres pays européens.
Des inquiétudes sur l’impact environnemental
Eric Allard, un conseiller en arboriculture, exprime ses préoccupations : *“Vous allez manger des fruits et légumes qui viennent de partout sauf de France. Il n’y aura plus que des fruits et légumes de l’étranger.”* Il ajoute que sans dérogation pour utiliser l’acétamipride, les pertes de récolte pourraient atteindre plus de 50 % en 2025.
Une décision à venir du Conseil constitutionnel
La saisie du Conseil constitutionnel par des députés de gauche pourrait influencer l’avenir de la loi. Ils estiment que celle-ci est incompatible avec la protection de l’environnement et le droit à la santé. Une décision favorable pourrait empêcher l’entrée en vigueur de la loi et redonner espoir à ses opposants.
Des producteurs divisés
Alors que certains producteurs, comme Eric Allard, plaident pour la réintroduction de l’acétamipride, d’autres sont alarmés par la dangerosité de ce pesticide, tant pour les abeilles que pour la santé humaine. La tension entre la nécessité de protéger la production locale et la préservation de l’environnement est au cœur de ce débat.