Table of Contents
Adoptée le 8 juillet par l’Assemblée nationale, la loi Duplomb permet aux betteraviers de reprendre l’utilisation de l’acétamipride afin d’améliorer leur rendement. Cette réintroduction, qui fait suite à l’interdiction de cet insecticide néonicotinoïde en 2018, est perçue comme une mesure nécessaire par les agriculteurs des Hauts-de-France pour lutter contre les pucerons.
Contexte de la loi Duplomb
La loi Duplomb vise à fournir aux producteurs de betteraves une solution face à la menace persistante des pucerons verts et noirs. Ces insectes sont connus pour propager la jaunisse, qui peut gravement nuire aux cultures. Après plusieurs années d’expérimentations avec des alternatives, les 23 000 producteurs français de betteraves espèrent que cette mesure leur permettra de mieux contrôler les infestations.
Impact sur les récoltes
La jaunisse, qui débute par une simple tache jaunâtre sur une feuille de betterave, peut rapidement contaminé l’ensemble d’une parcelle. Ce phénomène entraîne une diminution de la photosynthèse, rendant les plantes incapables de croître correctement. Les betteraviers doivent donc surveiller de près l’apparition des pucerons, particulièrement entre avril et mai, afin de prévenir de telles pertes de rendement.
Réactions des betteraviers
Les agriculteurs accueillent la réintroduction de l’acétamipride avec un mélange d’espoir et de prudence. Beaucoup estiment qu’après des années d’efforts pour trouver des solutions alternatives, cette loi pourrait marquer un tournant dans la gestion de leurs cultures. Cependant, des préoccupations demeurent quant aux effets à long terme de l’utilisation de néonicotinoïdes sur l’environnement et la biodiversité.