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Le programme de livraison des nouveaux avions présidentiels Air Force One, confié à Boeing, pourrait finalement connaître une avancée notable avec une livraison prévue dès 2027, soit plus tôt que les prévisions récentes. Ce développement intervient alors que les retards et les surcoûts avaient suscité de vives critiques, notamment de la part de Donald Trump.
Air Force One atterrit sur le tarmac à Hangzhou, le 3 septembre.
Un calendrier ajusté pour les nouveaux Air Force One
Lors d’une audition devant la commission des forces armées de la Chambre des Représentants, Darlene Costello, directrice par intérim des acquisitions au sein de l’US Air Force, a indiqué que la livraison des deux Boeing 747 modifiés pourrait intervenir en 2027. Cette date reste conditionnée à un accord sur les modifications des exigences techniques.
Initialement, la livraison était prévue au plus tôt entre 2027 et 2028, après un premier calendrier fixant la livraison à 2024. Ce décalage a engendré un surcoût important estimé à environ 2,3 milliards d’euros, un poids financier déjà assumé par Boeing.
Les mesures pour accélérer le projet
Pour rattraper le retard, l’US Air Force envisage d’assouplir certaines contraintes, notamment les exigences d’habilitation des personnels travaillant sur les avions, un facteur qui a considérablement ralenti la progression des travaux. Cette démarche vise à permettre une plus grande efficacité sans compromettre la sécurité.
Une solution intérimaire envisagée par Donald Trump
Face à la frustration liée aux retards, l’ancien président Donald Trump avait évoqué en février dernier la possibilité d’une solution provisoire. Il s’agirait d’un Boeing 747-8 VIP, anciennement utilisé par la famille royale qatarie. Selon des révélations récentes, un contrat de modification a été attribué à l’équipementier américain L3Harris pour adapter cet appareil à une fonction présidentielle temporaire.
Les avions actuels bientôt remplacés
Les Air Force One en service aujourd’hui sont des Boeing 747-200, baptisés VC-25A, mis en service dans les années 1990. Le renouvellement de ces appareils s’inscrit dans une volonté de modernisation des moyens aériens du chef de l’État américain, avec des avions dotés des dernières technologies en matière de communication, de sécurité et d’autonomie.