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Alerte de l’ONU sur les évacuations à Gaza : Situation critique
Des travailleurs humanitaires affiliés à l’ONU ont averti que la situation dans le nord de Gaza se détériore rapidement, avec plus de 400 000 personnes confrontées à des ordres d’évacuation israéliens en plein milieu de frappes aériennes et d’opérations terrestres continues.
État des lieux
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a relayé les informations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), indiquant que les zones résidentielles subissent des attaques, tandis que des ordres d’évacuation ont été donnés aux hôpitaux. De plus, la coupure de l’électricité s’ajoute aux conditions déjà difficiles.
Des services essentiels menacés
Lors d’une conférence de presse régulière à New York, Dujarric a déclaré : « Avec la poursuite des bombardements intensifs et des opérations militaires dans le nord, les installations médicales et d’autres services essentiels sont en danger de fermeture. Les boulangeries sont déjà fermées, alors que les travailleurs fuient avec leurs familles. »
Accès humanitaire difficile
Il a également souligné que « l’entrée de carburant et de biens commerciaux est interdite, et les travailleurs humanitaires ne peuvent faire entrer que de petites quantités d’aide humanitaire à travers les postes de contrôle israéliens. »
Conditions de vie alarmantes
Selon Dujarric, la situation se complique en raison des ordres d’évacuation israéliens jugés arbitraires, qui obligent les populations à se déplacer vers le sud, vers les al-Mawasi, une zone déjà surpeuplée et contaminée, manquant de services essentiels.
Le porte-parole de l’ONU a précisé que les informations préliminaires indiquent que de nombreuses personnes dans le nord, en particulier dans le camp de Jabalia, sont piégées chez elles et ne peuvent pas quitter leur domicile en toute sécurité, tandis que peu de familles ont traversé le Wadi Gaza en direction du sud.
Appel à la protection des civils
Dujarric a affirmé que le Bureau de l’OCHA a confirmé que le fait de donner des ordres d’évacuation aux civils « ne garantit pas leur sécurité s’ils n’ont pas de lieu sûr où se rendre, alors qu’il n’y a pas d’abri, ni de nourriture, de médicaments ou d’eau pour survivre. »