Le Festival d’Angoulême 2026 est au cœur d’une crise sans précédent dans l’histoire de l’événement. Les principales maisons d’édition de BD estiment que le prochain festival, prévu fin janvier, ne pourra plus se tenir en raison de la volonté des auteurs de boycotter l’édition, a indiqué, mercredi 19 novembre 2025, leur syndicat. « Compte tenu de ce mouvement de grande ampleur qu’ils comprennent, les éditeurs estiment que l’édition 2026 ne pourra plus se tenir », a déclaré dans un communiqué le Syndicat national de l’édition (SNE), qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard. Ces grands éditeurs disent également espérer « un apaisement » afin de « construire le festival de demain dès 2027 ». Les organisateurs n’ont pas, pour l’instant, acter l’annulation du festival. Ils continuent de croire que sa tenue est possible.

À Angoulême, crise et boycott menacent l’édition 2026
Le Syndicat national de l’édition (SNE) affirme que « Compte tenu de ce mouvement de grande ampleur qu’ils comprennent, les éditeurs estiment que l’édition 2026 ne pourra plus se tenir ». L’annonce s’appuie sur le soutien d’une coalition de maisons d’édition qui représente 24 poids lourds du secteur, notamment Casterman, Glénat, Delcourt et Bayard, et qui estiment que les conditions actuelles ne permettent pas une édition sereine. Les éditeurs ajoutent qu’ils espèrent « un apaisement » afin de « construire le festival de demain dès 2027 ».
Les organisateurs n’ont pas, pour l’instant, acter l’annulation du festival. Ils continuent de croire que sa tenue est possible, et rappellent l’importance du rendez-vous pour l’écosystème de la bande dessinée et pour un public passionné qui a accompagné l’événement au cours de son demi-siècle d’existence.
Organisateurs et éditeurs cherchent une solution pour préserver l’écosystème BD
Lors des échanges en cours, l’organisation du festival espère pouvoir trouver une solution avant d’en arriver à une impasse. « L’organisation du festival espère pouvoir trouver une solution avant d’en arriver à cette extrémité. \ »Elle formule l’espérance que les discussions en cours pourront permettre de trouver une solution afin que se tienne l’édition 2026, dans l’intérêt même de l’écosystème de la bande dessinée et par respect pour un public de passionné(e)s de cette forme unique de lecture, public qu’elle a toujours su intéresser au cours de son demi-siècle d’existence\ », explique-t-elle dans un communiqué. »
Quelles que soient les issues, les acteurs du secteur répètent leur volonté de préserver l’accès du public et l’héritage du festival, qui demeure un rendez-vous emblématique pour la BD française et attire des passionnés depuis plus de cinquante ans.