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Dans le cadre de la parution de son nouveau livre, la maire de Paris, Anne Hidalgo, intensifie ses critiques à l’encontre de son ancien premier adjoint, Emmanuel Grégoire. Ce dernier est en lice pour la primaire socialiste, un affrontement qui pourrait avoir des conséquences significatives pour le PS à Paris.
Des critiques acerbes
Anne Hidalgo ne mâche pas ses mots à propos d’Emmanuel Grégoire. Lors de diverses interviews, elle a affirmé : « Emmanuel Grégoire n’a pas fait ses preuves » et l’a accusé de l’avoir trahie. Elle ajoute : « Pour être maire de Paris, il faut être costaud, savoir dire non, savoir rassembler… Pas parler que de soi. »
Une bataille interne au PS
Alors qu’Anne Hidalgo pourrait ne pas se représenter en 2026, elle s’implique activement dans la lutte pour sa succession. Emmanuel Grégoire est désormais un concurrent direct de Rémi Féraud dans cette primaire socialiste. Un écologiste souligne : « Elle veut la tête de Grégoire à tout prix, peu importe les conséquences. S’il gagne, on n’a pas fini de voir des dissensions à gauche. »
L’hyperverticalité d’Hidalgo remise en question
Les méthodes d’Anne Hidalgo suscitent des interrogations. Un observateur critique son « hyperverticalité », suggérant qu’elle devrait se concentrer sur la finalisation de son mandat. Il déclare : « Elle joue sa partition partisane, elle aurait plutôt intérêt à finir son mandat avec panache. Je ne sais pas si c’est à elle de mettre les mains dans le cambouis. »