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La situation autour des Cinque Stelle dans le domaine de l’Antimafia a entraîné une initiative significative. Selon des sources parlementaires, Chiara Colosimo, présidente de la commission concernée, a proposé une modification de la loi actuelle régissant la commission, spécifiquement sur les cas d’incompatibilité des commissaires impliqués dans les enquêtes en cours.
Proposition de modification de la loi
Cette proposition de Colosimo survient après les controverses suscitées par la participation de certains membres, notamment le député 5s Federico Cafiero de Raho, vice-président de la commission, ainsi que le sénateur pentastellé Roberto Scarpinato. Ces deux personnalités sont impliquées dans des enquêtes sensibles, l’une concernant des accès abusifs aux bases de données à Perugia et l’autre sur l’attentat de via D’Amelio.
Mesures d’abstention proposées
La modification envisagée stipule que tout membre de la commission se trouvant dans une situation d’incompatibilité devrait s’abstenir de participer aux travaux de la commission et de consulter les documents relatifs aux enquêtes. Cette mesure vise à garantir l’objectivité des investigations menées par la commission.
Contexte de la polémique
Cette initiative de Colosimo s’inscrit dans un contexte de tensions qui a récemment ébranlé le mouvement des Cinque Stelle, en particulier à l’égard de deux de ses membres, tous deux anciens magistrats. La majorité de droite a vivement critiqué la participation de De Raho, ancien procureur national Antimafia, à la lumière des enquêtes en cours sur des dossiers controversés.
Réactions aux accusations
Ces critiques ont été alimentées par des discussions entre Scarpinato et un collègue, Gioacchino Natoli, qui ont été rapportées dans un article. Les accusations ont été fermement rejetées par le groupe pentastellé et par l’ancien juge, soulignant l’intensité des débats au sein de la commission.