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Après Bayrou, Tondelier appelle la gauche à se réunir

by charles
France

Marine Tondelier appelle la gauche et les écologistes à se réunir jeudi pour préparer l’après-Bayrou, alors que le vote de confiance à l’Assemblée pourrait signer la fin du gouvernement. Sur BFMTV, la secrétaire nationale des Écologistes a formulé l’objectif d’élaborer ensemble une alternative crédible. Le contexte politique reste fragile à gauche, avec des divisions persistantes et un éventail de scénarios allant d’une dissolution à une nomination différente. La date retenue pour la rencontre, évoquée avec Lucie Castets, marque un tournant dans les discussions sur l’unité et les choix à venir.

Marine Tondelier lors d'une intervention politique
Marine Tondelier s’adresse à la gauche et aux écologistes pour préparer l’après-Bayrou.

Réunion et objectifs

Elle a déclaré vouloir rassembler « tout le monde », sans pratiquer d’exclusives, afin d’“ouvrir des pistes” et d’envisager “tous les scénarios qui peuvent arriver après” le vote de confiance. « Chaque jour qui nous sépare de la bascule fasciste et chaque heure de chacune de ces journées, je veux la consacrer à trouver des solutions pour être une alternative crédible », a-t-elle expliqué, choisissant cette date avec Lucie Castets, ancienne candidate pour Matignon du Nouveau Front populaire.

La secrétaire nationale a précisé que la rencontre était destinée à permettre “à la gauche et aux écologistes, politiques et société civile confondus, ou des experts” d’échanger, afin d’étudier les options possibles — de la dissolution à la nomination d’un dirigeant issu de la gauche et des écologistes ou de quelqu’un d’autre — voire une destitution. Le contexte est alimenté par l’inquiétude autour d’un gouvernement que certains estiment menacé par un vote de confiance à l’Assemblée.

Réactions et positions des partis

Du côté de La France insoumise, Manuel Bompard a d’ores et déjà annoncé qu’il ne participera pas à une éventuelle réunion au-delà de son cadre. « Je suis prêt pour lundi soir, je n’ai pas besoin de faire des réunions avec qui que ce soit », a-t-il répondu sur BFMTV, arguant que le Parti socialiste ne voulait pas de la présence de LFI. Cette posture illustre les tensions à gauche autour d’un possible acte politique unitaire, et souligne que des voix importantes restent à l’écart de ces initiatives.

Au fil des jours, les interlocuteurs et élus de gauche se montrent partagés: certains estiment nécessaire d’explorer une coalition élargie pour faire face à l’incertitude autour du gouvernement, tandis que d’autres privilégient des tactiques plus restreintes. Dans ce cadre, Marine Tondelier a réaffirmé que la porte restait ouverte, répétant que « tout le monde » était invité et que l’objectif était d’éviter “lheure des exclusives”.

Enjeux et scénarios

Les échanges évoqués par les organisateurs couvrent les scénarios possibles après l’événement: une dissolution du gouvernement, la nomination d’un dirigeant issu de la gauche et des écologistes ou d’un autre camp, ou encore une destitution. Certaines formulations dans les discussions appellent à préparer “la suite” et à envisager toutes les configurations, en fonction de l’issue des prochains jours et des votes à venir.

Dans les différentes lectures, l’hypothèse d’une destitution d’Emmanuel Macron est mentionnée comme un éventuel dénouement, même si les participants indiquent que ces scénarios dépendent du cadre institutionnel et des majorités parlementaires. L’objectif reste de proposer une alternative crédible et de construire un espace de dialogue autour des convergences possibles, tout en soulignant les divergences qui persistent entre PS et LFI et entre les écologistes et les autres formations à gauche.

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