Table of Contents
La ministre néerlandaise de l’Asile et de la Migration, Faber, reste déterminée à utiliser le droit d’urgence pour renforcer les règles d’asile, malgré les critiques croissantes. Cette décision fait suite à l’adoption d’une motion par le Sénat, qui a qualifié cette approche d' »indésirable ».
Position de la ministre Faber
Faber a déclaré : « J’ai l’accord des grandes lignes et le programme gouvernemental, et je vais simplement l’exécuter. » Le programme stipule que le gouvernement fera appel au droit d’urgence pour introduire des règles d’asile plus strictes.
Elle a également mentionné qu’elle prendrait en compte l’avis du Sénat lors des discussions au sein du Conseil des ministres, qui se réunit généralement le vendredi. Cependant, elle n’a pas précisé si ce sujet figurera à l’ordre du jour de la prochaine réunion.
Conditions juridiques et critiques
Pour mettre en œuvre des mesures d’asile sous le droit d’urgence, le gouvernement n’a pas besoin d’obtenir l’approbation préalable des chambres, mais doit justifier qu’il existe des circonstances extraordinaires. La majorité du Sénat considère que cette méthode n’est pas la bonne voie juridique. Des partis comme GroenLinks-PvdA, CDA, D66, SP et d’autres estiment qu’il est possible d’adopter des règles plus strictes par le biais de la législation classique, par exemple via une loi d’urgence nécessitant l’approbation préalable des deux chambres.
Réactions au sein de la coalition
La coalition, notamment le partenaire NSC, exprime des doutes sur l’utilisation du droit d’urgence. Ce parti insiste sur le fait que l’usage de ce droit doit être « solidement motivé », comme mentionné dans le programme gouvernemental. Des conseils administratifs récents suggèrent que les fonctionnaires restent sceptiques quant à cette approche. Cependant, Faber travaille toujours sur une motivation solide avant de soumettre son projet au Conseil des ministres.
Perspectives futures
Il n’est pas surprenant que Faber réaffirme son intention d’utiliser le droit d’urgence, car le Premier ministre Schoof a récemment exprimé des sentiments similaires au Sénat, qualifiant la motion d' »important signal » tout en soulignant qu’il voit encore des possibilités pour la voie d’urgence, conformément aux accords établis.