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Un incident grave a secoué le lycée horticole Vert d’Azur à Antibes, ce mercredi, faisant deux blessés, dont une professeure d’anglais en état grave selon les informations disponibles en fin de journée. Un ancien élève, âgé de 18 ans, habillé en tenue militaire, est entré dans l’établissement et a d’abord blessé un lycéen de seize ans avant de s’en prendre à une enseignante. Le proviseur a maîtrisé l’assaillant et les élèves se sont confinés dans les locaux, tandis que les secours prenaient en charge les victimes. L’enquête judiciaire est ouverte et des mesures de soutien psychologique ont été déployées pour le personnel et les élèves.
À Antibes, le lycée Vert d’Azur touché par une attaque au couteau
Selon les autorités, l’assaillant est considéré comme extrêmement dangereux et a été interpellé par les forces de l’ordre. Le procureur de Grasse, Eric Camous, a indiqué que l’enquête était confiée au service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de Nice et que l’affaire est suivie de près par les autorités compétentes. La mairie et les députés locaux ont salué l’action des forces de l’ordre et du personnel hospitalier.
Le maire d’Antibes, Jean Leonetti, a modéré les tensions et souligné le courage du proviseur: «C’est un individu isolé, ancien élève. Il a été maîtrisé grâce au courage du proviseur qui a discuté avec lui alors qu’il était armé», a-t‑il déclaré sur place. Des révélations relayées par Nice-Matin ont aussi alimenté le débat sur les mesures de sécurité et le traitement du dossier de l’assaillant, qui avait été signalé en 2024 et avait été incarcéré jusqu’en décembre 2024 après des indications relayées par le quotidien local.
Selon Nice-Matin, l’intéressé préparait alors une tuerie de masse au Lycée Vert d’Azur et avait été interpellé en février 2024 après un signalement du conseil départemental. Cette dimension a été évoquée par les magistrats et nourri les questions sur le niveau de sécurité dans l’établissement à la lumière des faits de 2024.
Réactions et cadre procédural
La ministre démissionnaire de l’Agriculture, Annie Genevard, s’est rendue sur place et a annoncé la mise en place d’une cellule psychologique pour accompagner le personnel et les élèves. «L’école doit rester un sanctuaire républicain: la violence n’y a aucune place et ne sera jamais tolérée», a-t-elle déclaré.
Le procureur a confirmé que l’enquête est confiée au SIPJ de Nice et que l’association d’aide aux victimes Harpeges a été mobilisée pour soutenir les personnes touchées. Le maire et le député local Éric Pauget ont quant à eux salué l’action des forces de l’ordre et des secours, tout en soulignant l’importance de la sécurité et du soutien psychologique dans les établissements scolaires.
Selon les éléments diffusés, l’enquête s’inscrit dans le cadre d’actions pénales visant notamment l’introduction armée dans un établissement et la tentative d’assassinat, et elle se poursuit avec l’examen des antécédents et des conditions de libération du suspect, qui fait l’objet d’un suivi judiciaire. Les autorités insistent sur la continuité des mesures de sécurité et sur le soutien apporté aux personnes affectées, en attendant les conclusions des investigations en cours.
Impact local et suivi
L’attaque a provoqué une vague de réactions locales et nationales sur la sécurité des établissements scolaires et sur la gestion des situations d’urgence. Les responsables institutionnels réaffirment leur engagement à assurer un cadre sûr pour les élèves et le personnel et à offrir un accompagnement psychologique prolongé lorsque nécessaire. L’enquête se poursuit et les autorités prévoient de communiquer de nouvelles informations au fur et à mesure de l’avancement des investigations.