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Une attaque exceptionnelle d’abeilles a semé la peur dans le centre-ville d’Aurillac, ce dimanche 6 juillet 2025, laissant derrière elle plusieurs victimes et soulevant des questions sur la gestion des ruches urbaines. Dès 9h30, une vingtaine de passants ont été piqués par un essaim d’abeilles furieuses, un incident rare en milieu urbain qui a nécessité une intervention rapide des secours.
Un incident hors du commun en plein centre-ville
Selon la préfecture du Cantal, au moins 24 personnes ont été prises en charge par les équipes médicales, dont trois en état d’urgence absolue. Parmi elles, une personne de 78 ans a reçu 25 piqûres. Les victimes, principalement des passants aux abords de l’Hôtel de Bordeaux, ont été rapidement transférées au centre hospitalier Henri Mondor d’Aurillac. L’intervention des pompiers, du SAMU, et des policiers a permis de sécuriser le secteur, qui a été bouclé durant plusieurs heures.
Les causes mystérieuses d’une attaque inexpliquée
Les abeilles, provenant des ruches nichées en haut du toit de l’Hôtel de Bordeaux, n’avaient jusqu’ici jamais manifesté de comportement agressif. Leur brusque réaction a étonné l’apiculteur local, qui a expliqué qu’il n’avait jamais constaté un tel niveau d’agressivité chez ces abeilles. La présence récente de frelons asiatiques, agents potentiellement perturbateurs pour les colonies d’abeilles, est évoquée comme une hypothèse pour expliquer cette attaque soudaine. Selon le maire d’Aurillac, Pierre Mathonier, « cela aurait pu être beaucoup plus grave si l’intervention n’avait pas été rapide ».
Les autorités ont également envisagé la possibilité que la présence de frelons ait poussé les abeilles à quitter leurs ruches et à s’aventurer dans les rues, dans une quête de nourriture ou de protection. La situation a été maîtrisée par la suite avec l’enfumage, une méthode classique pour calmer les abeilles et évacuer l’essaim.
Une gestion plus que nécessaire des ruches urbaines
Ce nouvel incident relance le débat sur la gestion des ruches en centre-ville. Jusqu’à présent, aucune attaque d’une telle ampleur n’avait été enregistrée à Aurillac. Le maire a souligné que cet incident « aurait pu être beaucoup plus grave » et a insisté sur la nécessité de prendre des mesures pour éviter que cela ne se reproduise.
Les autorités locales et les apiculteurs doivent désormais analyser précisément l’origine de cette agressivité inhabituelle afin de prévenir tout futur incident. La prudence et une meilleure régulation des ruchers urbains deviennent donc des enjeux essentiels pour la sécurité des habitants.