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Une attaque tragique a eu lieu lors de la réouverture du plus grand hôpital d’Haïti, situé à Port-au-Prince. Des hommes armés, appartenant à une bande criminelle, ont ouvert le feu sur les personnes présentes, tuant deux journalistes et un policier, et blessant de nombreuses autres personnes.
Détails de l’attaque
La cérémonie de réouverture de l’hôpital, qui était fermé depuis mars en raison de la prise de contrôle par des bandes criminelles, a été marquée par une violence inattendue. Les participants attendaient l’arrivée du ministre de la Santé, Duckenson Lorthe Blema, lorsque l’attaque a eu lieu vers 11 heures du matin. Les deux journalistes décédés sont Markenzy Nathoux et Jimmy Jean.
Contexte du système de santé en Haïti
Haitien avec près de 12 millions d’habitants, le pays est en proie à des problèmes de sécurité, 80 % de la capitale étant contrôlée par des groupes criminels. L’hôpital attaqué fait partie de l’université d’État d’Haïti et n’avait pu rouvrir ses portes qu’après avoir été récupéré par les autorités cet été.
Réactions officielles
Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, Leslie Voltaire, président du conseil présidentiel de transition, a qualifié l’attaque d’« inacceptable » et a promis que les auteurs « ne resteraient pas impunis ». Ce conseil a été formé pour exercer des pouvoirs présidentiels vacants depuis l’assassinat de Jovenel Moïse en 2021.
Impact sur la société haïtienne
Cette attaque soulève des inquiétudes quant à la sécurité des journalistes et des citoyens en général dans un pays où la violence des gangs est omniprésente. Les autorités doivent faire face à une situation de crise qui affecte non seulement la santé publique mais également la liberté de la presse.