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Trois personnes ont été tuées dans la nuit de lundi lors d’attaques russes ciblant la région de Zaporojia, dans le sud-est de l’Ukraine, parallèlement à des frappes ukrainiennes sur la ville russe de Volgograd.
Le gouverneur militaire Ivan Fedorov a indiqué sur l’application Telegram que l’assaut a visé la localité de Stepnohirsk, causant la mort de deux hommes âgés de 40 et 50 ans, ainsi que d’une femme de 50 ans. Des habitations privées ont également été détruites.
Stepnohirsk se trouve à seulement quelques kilomètres de la ligne de front avec la Russie, qui concentre ses opérations militaires principalement dans l’est et le sud de l’Ukraine.
Frappes russes sur les infrastructures militaires ukrainiennes
Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir bombardé des infrastructures d’aéroports militaires ukrainiens, certaines ayant été visées par des missiles hypersoniques Kinzhal.
Au cours de la nuit, les forces russes ont indiqué avoir détruit 61 drones ukrainiens, dont six ont été abattus au-dessus de la région de Volgograd, dans le sud de la Russie.
Réponse ukrainienne : attaques sur Volgograd
Un responsable militaire russe a qualifié l’attaque ukrainienne de massive, visant principalement les infrastructures énergétiques et de transport.
- Un incendie s’est déclaré dans un bâtiment de la gare ferroviaire de Volgograd, suite à des dommages causés à une ligne électrique.
- Un drone non explosé est tombé sur les rails près de la gare d’Archid, sans toutefois occasionner de dégâts matériels, selon les autorités locales relayées par le gouverneur Andrei Pusharov sur Telegram.
L’agence de presse russe TASS a rapporté que plusieurs trajets de trains dans la région ont été retardés. Par ailleurs, l’aviation civile russe (Rosaviatsia) a indiqué que l’aéroport régional de Volgograd, centre administratif de la région, a suspendu ses vols pendant quelques heures avant de les reprendre.
Contexte du conflit
Depuis le 24 février 2022, la Russie mène une guerre contre son voisin ukrainien, exigeant en condition pour un cessez-le-feu que Kiev renonce à rejoindre des alliances militaires occidentales. Cette position est considérée par l’Ukraine comme une ingérence dans ses affaires internes.