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Austin et Galant ciblent des troupes américaines en Irak
Le ministre de la Défense américain Lloyd Austin et son homologue israélien Yoav Galant ont condamné les frappes sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, située à l’ouest de l’Irak, qui ont blessé des soldats américains.
Le Pentagone a indiqué qu’Austin et Galant se sont accordés lors d’un appel téléphonique lundi soir pour considérer que l’attaque menée par des « milices soutenues par l’Iran » contre les forces américaines à Aïn al-Asad représente une escalade sérieuse de la situation.
Dans un communiqué, Austin a assuré à son homologue israélien l’engagement permanent des États-Unis envers la sécurité d’Entité sioniste face aux menaces venant d’Iran et du Hezbollah libanais, ainsi que d’autres « milices » alliées à l’Iran.
Réaction du gouvernement américain
Le Bureau ovale a également déclaré que le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont reçu un briefing de la part du Conseil de sécurité nationale sur les développements au Moyen-Orient.
Le communiqué a affirmé que l’équipe de sécurité nationale a informé Biden et Harris des menaces posées par l’Iran et ses alliés, notant que le président et la vice-présidente ont discuté des mesures nécessaires pour défendre les forces américaines et répondre à toute attaque leur étant destinée.
Les détails de l’attaque
Le ministère de la Défense américain a annoncé que plusieurs soldats américains avaient été blessés lors d’une attaque par missile survenue la nuit dernière contre la base qui abrite des troupes américaines et d’autres forces de la coalition internationale contre le groupe État islamique, dans l’ouest de l’Irak. Le Pentagone a commencé à évaluer les dégâts causés par l’attaque.
Selon des sources sécuritaires rapportées par Reuters, l’attaque a été réalisée avec deux roquettes de type « Katyusha », tirées depuis la région de Haditha dans la province d’Anbar.
Cinq soldats auraient été blessés, dont un grièvement, et ce nombre pourrait évoluer à mesure que les évaluations se poursuivent.
Contexte et implications
En réaction à l’attaque, le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine a affirmé que « les blessures infligées à nos soldats en Irak font partie d’une série d’attaques perpétrées par l’Iran et ses mandataires ».
Cet incident survient quelques jours après une frappe aérienne américaine ciblant un site dans le nord de la province de Babel, entraînant des pertes parmi les membres de la Hach al-Chaabi, qui fait partie des forces de sécurité irakiennes.
Cette escalade s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes, avec des attentes de frappes iraniennes potentielles contre Entité sioniste en réponse à l’assassinat d’Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, survenu récemment à Téhéran.
Les milices irakiennes alliées à l’Iran ont mené des attaques répétées contre des bases accueillant des forces américaines en Irak et en Syrie depuis le début des agressions israéliennes sur Gaza le 7 octobre dernier.
Les États-Unis maintiennent environ 2500 soldats en Irak, en plus de 900 autres en Syrie, dans le cadre de la coalition internationale formée en 2014 pour lutter contre le groupe État islamique.