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Les enjeux politiques autour de la Nouvelle-Calédonie suscitent de vives discussions, alors que les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) doivent s’exprimer, début août, sur un projet d’accord récemment signé. Une partie des membres du FLNKS qualifie cet accord de « souveraineté de façade », remettant en question la légitimité de la démarche.
Un accord controversé à l’ordre du jour
Le FLNKS se prononcera le 2 août sur le projet d’accord élaboré à Bougival (Yvelines). Ce projet, signé le 12 juillet, établit la création de « l’État de la Nouvelle-Calédonie ». Cependant, la situation au sein du FLNKS est tendue, de nombreux militants contestent le mandat de la délégation dirigée par Emmanuel Tjibaou pour signer un tel accord. La possibilité d’un compromis entre indépendantistes et non-indépendantistes demeure incertaine.
Un processus en cours depuis des mois
C’est déjà le troisième projet de « souveraineté avec la France » proposé par l’État depuis le printemps. L’espoir d’un progrès se renforce lorsque le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, présente le 29 avril un premier « projet d’accord politique sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », rapidement qualifié de « projet de Deva ». Ce nom provient du domaine de Bourail où se tiennent les discussions en huis clos.
Les fondements des accords
Le préambule de ce texte rappelle le « socle politique et juridique » des accords de Matignon-Oudinot (1988) et de Nouméa (1998), inscrits au titre XIII de la Constitution française. Il souligne également le « caractère inaliénable du droit à l’autodétermination du peuple de la Nouvelle-Calédonie », un principe fondamental dans les discussions actuelles.
Un contexte délicat
La situation reste délicate alors que les tensions au sein des différentes factions politiques pourraient influencer les décisions à venir. Le 2 août, date fatidique pour le FLNKS, pourrait marquer un tournant décisif pour l’avenir politique de la Nouvelle-Calédonie.