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José María Aznar, l’ancien président du gouvernement espagnol, a récemment exprimé des critiques sévères à l’encontre du Parti nationaliste basque (PNV) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), soulignant les dangers du nationalisme basque.
Aznar dénonce la complicité du PNV avec EH Bildu
Lors d’un discours prononcé ce dimanche à San Sebastián, Aznar a accusé le PNV d’avoir favorisé la montée d’EH Bildu au sein des institutions. Il a également reproché au PSOE de se contenter d’être un « complément » plutôt qu’une véritable alternative au « plato único » proposé par le nationalisme basque.
Un constat alarmant sur la gestion économique
Aznar a mis en lumière l’inefficacité du PNV, en critiquant sa gestion d’une économie en déclin. « Avec le PNV, il y a de plus en plus de Bildu », a-t-il affirmé, soulignant que le parti n’a pas su contenir l’influence de la gauche abertzale.
Appel à la réflexion pour les électeurs basques
Il a invité les électeurs du Pays basque à réfléchir aux bénéfices qu’ils ont tirés de leur soutien à la coalition actuelle, en insistant sur le fait que les citoyens ne devraient avoir qu’une seule option politique, celle qui représente le nationalisme, ce qui risque d’entraîner un échec et une rupture de la coexistence.
Réaffirmation de la position du PP
Dans son discours, Aznar a réaffirmé que le Parti populaire (PP) est la seule vraie alternative au nationalisme, en défendant un modèle autonome sans hiérarchie entre les « Vascos de première et de seconde ». Il a rappelé que le modèle confédéral avait déjà été rejeté par les Espagnols en 1978.
Les enjeux constitutionnels
Il a insisté sur le fait que la Constitution espagnole ne doit pas être interprétée selon les caprices du PNV, mais doit respecter la volonté des constituants qui ont choisi de ne pas établir une confédération. Aznar a ainsi réaffirmé son engagement envers un État unitaire et décentralisé qui respecte la pluralité de la nation espagnole.