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Patrick Balkany, ancien maire de Levallois, a vu ses espoirs de retour en politique douchés par la décision rendue ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris. Ce dernier a confirmé l’inéligibilité de Balkany, qui avait demandé le relèvement de sa peine en vue des futures élections municipales.
Une décision qui ne lui sourit pas
Le tribunal a justifié sa décision par « la gravité des faits » ayant conduit à la condamnation de Patrick Balkany, ainsi que par une « dette fiscale » encore en cours de remboursement, selon son avocat, Me Robin Binsard. Ce dernier a souligné que son client s’acquitte régulièrement de sa dette fiscale, et qu’il a déjà purgé plus de cinq ans d’inéligibilité.
Un appel immédiat
Malgré cette décision, Patrick Balkany n’a pas l’intention de se laisser abattre. Lors de l’audience, qui s’est tenue à huis clos, il a immédiatement décidé de faire appel. En novembre, il avait déjà déposé une requête pour contester sa peine d’inéligibilité de dix ans, prononcée en même temps que sa condamnation pour fraude fiscale et blanchiment d’argent, à l’issue de plusieurs procès retentissants en 2019 et 2020.
Un retour politique désiré
Patrick Balkany aspire à retrouver son poste de maire, actuellement occupé par son ancienne directrice de cabinet, Agnès Pottier-Dumas. Il a souvent déclaré que sans la politique et sans sa ville de Levallois, il ne peut imaginer sa vie. À 76 ans, il a récemment affirmé que les habitants de Levallois souhaitaient son retour. « Comme la retraite est l’antichambre de la mort, je préfère mourir dans mon bureau de maire », a-t-il confié.
Une notoriété persistante
Malgré ses démêlés judiciaires, Patrick Balkany continue de revenir régulièrement à Levallois pour tester sa popularité. Sa carrière politique a été marquée par de nombreuses controverses, mais son désir de retrouver son fauteuil de maire semble intact.