Home ActualitéBayrou au Medef: la page tournée selon le RN et la gauche

Bayrou au Medef: la page tournée selon le RN et la gauche

by charles
France

À Paris, François Bayrou poursuit sa campagne devant le Medef, cherchant à obtenir le vote de confiance prévu pour le 8 septembre à l’Assemblée. Sa démarche s’inscrit dans un contexte politique où les oppositions estiment que la page est tournée et où les négociations budgétaires s’annoncent difficiles. Le décret présidentiel convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié, fixant l’ordre du jour sur « une déclaration de politique générale », en application de l’article 49‑1 de la Constitution, et le Premier ministre a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi pour ouvrir les négociations sous condition d’un accord sur l’importance de l’effort à consentir dans le budget. Dans ce climat, les positions et les options restent incertaines à l’approche de l’échéance.

Bayrou devant le Medef lors d’un déplacement
Bayrou devant le Medef lors d’un déplacement.

Bayrou devant le Medef: une campagne marquée par une page tournée, selon le RN et la gauche

Le président du RN a réagi à l’intervention de Bayrou en rappelant que « le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique », a‑t‑il déclaré mercredi soir sur X après l’intervention du Premier ministre sur TF1. S’il se rend à Matignon avec Marine Le Pen la semaine prochaine, le RN affirme que la page Bayrou « est tournée », selon son vice‑président Sébastien Chenu.

A gauche, le PS n’exclut pas de nouvelles élections mais promet d’incarner une alternative. Le premier secrétaire affirme « Nous sommes la solution » et prévoit une université d’été à Blois pour démontrer sa capacité à porter un programme et à défendre un contre-budget. Le PS évoque la gravité de la dette et la nécessité d’un effort partagé, tout en poursuivant les discussions sur les modalités d’un éventuel accord, sans préjuger de l’issue.

Le Medef et son patron, Patrick Martin, critiquent vivement les options politiques et réaffirment leur opposition à tout retour de l’ISF, estimant que « quelle qu’en soit la forme, un retour de l’ISF serait ravageur pour notre économie ». Il appelle à des décisions concrètes et s’interroge sur la capacité des responsables politiques à agir face à la conjoncture internationale.

Débat à l’Assemblée: budget, vote de confiance et réactions des partis lors de l’ultime horizon du 8 septembre

Le décret présidentiel convoquant le Parlement en session extraordinaire est publié au Journal Officiel avec un ordre du jour limité à « une déclaration de politique générale », conformément à l’article 49‑1 de la Constitution. Le texte précise que le Parlement sera saisi pour un vote de confiance et que le gouvernement entend engager des négociations, tout en indiquant que les oppositions « voteront contre ». Le Premier ministre a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis et de groupes parlementaires dès lundi, répétant sa volonté d’ouvrir « toutes les négociations nécessaires » à la condition d’un accord sur l’ampleur de l’effort budgétaire.

La table ronde de clôture de l’université d’été du patronat est ensuite prévue, réunissant une large partie des chefs de partis, dont Bruno Retailleau (LR), Jordan Bardella (RN), Gabriel Attal (Renaissance), Fabien Roussel (PCF), Manuel Bompard (LFI) et Marine Tondelier (Ecologistes), afin de débattre de l’avenir économique du pays. Le contexte demeure marqué par les tensions entre loyauté gouvernementale et couverture sociale, alors que le pays attend des décisions claires avant le 8 septembre.

Source : AFP

You may also like

Leave a Comment