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Après avoir présenté son plan d’économies de 43,8 milliards d’euros, le Premier ministre François Bayrou fait face à une menace de censure de la part du Rassemblement national et des partis de gauche. Cependant, il semble avoir regagné le soutien de certains membres de son propre camp.
Une conférence de presse déterminante
Peu après 18 heures, ce mardi, François Bayrou quitte la scène de sa conférence de presse. Le Premier ministre vient d’annoncer son budget pour 2026, accompagné des mesures d’économies prévues. Avec un air satisfait, il se retire avec ses ministres dans une salle annexe pour une session de questions-réponses. Il déclare que son plan est « une copie de départ » et souligne les mesures significatives, telles que la suppression des deux jours fériés controversés, auxquelles il est « très attaché », selon un témoin. Il aborde également le plan de rigueur dans le secteur de la santé, suscitant des réserves de la part du ministre concerné, Yannick Neuder.
Confiance et incertitudes
Le chef du gouvernement semble convaincu de son approche. « C’est la première fois que je le vois aussi déterminé », confie une ministre. Toutefois, son plan pourrait se heurter à des obstacles considérables. En effet, tous les groupes politiques de gauche et le Rassemblement national ont annoncé leur intention de censurer le Premier ministre en raison de cette « copie » du budget. Pourtant, des alliés centristes prédisent une issue plus favorable que prévue. « Il y a trois jours, il y avait 5 % de chances qu’il ne soit pas censuré. Aujourd’hui, je dirais autour de 30 % », avance un proche de Bayrou. « C’est désormais une bataille d’opinion, et nous pouvons la gagner. »