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Ben Gvir appelle à l’occupation de Gaza et au déplacement des habitants
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a exprimé, dans une interview accordée au quotidien israélien Maariv, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu serait « complètement soumis » s’il acceptait un accord avec le mouvement de résistance islamique Hamas concernant un échange de prisonniers et un cessez-le-feu à Gaza.
Appel à la poursuite des opérations militaires
Ben Gvir a appelé à la continuation de l’agression israélienne contre la bande de Gaza jusqu’à ce que Hamas se rende, déclarant que toute négociation actuelle avec le mouvement constituait une « énorme catastrophe ». Il a également souligné que négocier avec Hamas était une erreur et a proposé de couper le combustible et les aides humanitaires à Gaza comme moyen de forcer le mouvement à se soumettre.
Encouragement à la migration des habitants de Gaza
Le ministre a évoqué l’importance d’encourager la migration des habitants de Gaza et a exprimé son souhait d’occuper le territoire de manière permanente. Selon lui, la seule façon de rapatrier les prisonniers israéliens de Gaza était de renforcer les efforts militaires, s’interrogeant sur l’opportunité de participer à la conférence prévue au Caire, qui pourrait renforcer Hamas.
Perspectives d’accords de cessez-le-feu
Les déclarations de Ben Gvir coïncident avec des reports de presse concernant Netanyahu qui, sous pression américaine, pourrait envisager un accord avec le mouvement, même si cela entraîne la chute de son gouvernement. Le rôle des intermédiaires sera crucial lors de la réunion de jeudi prochain, considérée comme une ultime chance d’atteindre un cessez-le-feu entre Hamas et Entité sioniste.
Inquiétudes grandissantes concernant une guerre régionale
Les tensions se sont intensifiées suite à l’assassinat, le 31 juillet dernier, du chef du bureau politique de Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, ayant lieu un jour après l’élimination du leader militaire du Hezbollah, Fouad Shukur, lors d’une frappe aérienne à Beyrouth. Les deux entités, l’Iran et le Hezbollah, ont promis une « réponse forte et efficace » à ces actes, alors que les efforts régionaux se poursuivent pour stabiliser la situation et éviter une détérioration des conditions dans la région.