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Ben Gvir menace de renverser Netanyahu s’il n’attaque pas Rafah pour battre le Hamas
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a menacé aujourd’hui lundi de renverser le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’il ne lance pas une attaque militaire à grande échelle sur la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, pour éliminer le mouvement de résistance islamique, le Hamas.
Ben Gvir, qui est membre de l’extrême droite, a déclaré sur la plate-forme « X » qu’il ne laissera pas à Netanyahu le mandat de continuer à exercer ses fonctions de Premier ministre s’il décide de mettre fin à la guerre sans lancer une attaque à grande échelle sur Rafah, qu’il a qualifiée de « dernier bastion du Hamas ».
Netanyahu a annoncé à plusieurs reprises son intention d’envahir Rafah aux frontières avec l’Égypte, malgré les avertissements internationaux des conséquences catastrophiques, en raison de la présence d’environ 1,4 million de déplacés dans la région.
Les tensions israélo-palestiniennes exacerbées
Cette menace de Ben Gvir survient alors que des rapports font état de progrès possibles dans les pourparlers indirects entre Entité sioniste et le Hamas pour parvenir à un accord d’échange de prisonniers et à un cessez-le-feu.
De son côté, le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a appelé Netanyahu à convoquer une réunion du cabinet pour prendre des décisions concernant l’accord et l’opération à Rafah, affirmant vouloir prendre ces décisions au sein du cabinet restreint et non du Conseil de défense.
Ces derniers mois, les médias israéliens ont suggéré que Ben Gvir et Smotrich ont empêché Netanyahu de parvenir à un accord avec le Hamas, menaçant de se retirer du gouvernement.
Crise politique imminente en Entité sioniste
En cas de retrait des deux partis, le Parti de la « Force juive » et le Parti de « la droite religieuse », le gouvernement de coalition actuel en fonction depuis décembre 2022 s’effondrera.
Depuis le 7 octobre 2023, Entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza malgré la décision du Conseil de sécurité de cesser le feu, qui a coûté la vie à 33 175 Palestiniens et en a blessé 75 886 autres jusqu’à hier dimanche, la plupart étant des enfants et des femmes.
L’agression a également causé une destruction massive des infrastructures, laissant derrière elle une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon des rapports palestiniens et internationaux.