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Bilan de la Suisse au Conseil de Sécurité de l’ONU

by Sara
France

La Suisse achève son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU à New York avec un bilan nuancé. Alors qu’elle a connu des réussites, elle a également dû faire face aux limites imposées par les grandes puissances.

Un mandat riche en défis

Depuis deux ans, la Suisse a été impliquée dans des discussions cruciales aux côtés des États les plus puissants du monde. Son mandat se termine à la fin décembre et les résultats sont variés. Bien que des succès aient été célébrés, la réalité des limites établies par les grandes puissances a également été ressentie.

Le Conseil de Sécurité, selon la Charte des Nations Unies, a pour mission de préserver la paix mondiale. Ses décisions sont contraignantes pour tous les membres de l’ONU, et il dispose de divers outils allant des sanctions économiques à des interventions militaires.

Une participation active

La Suisse a participé à environ 810 sessions au cours de son mandat, présentant quatre résolutions et co-responsable de trois autres. Parmi ces résolutions, deux concernaient l’assistance humanitaire et une portait sur la protection du personnel humanitaire.

Pascale Baeriswyl, ambassadrice de la Suisse à l’ONU, a exprimé sa satisfaction concernant le second année de présidence suisse au sein de cet organe influent, mettant en avant l’importance d’unir le Conseil face à des crises mondiales comme celles en Ukraine, au Liban et au Moyen-Orient.

Critiques et controverses

La neutralité suisse a été peu critiquée, hormis des remarques venant de la Russie, notamment durant une conférence de paix. Ce pays a été le seul à refuser une invitation à se rendre à Genève.

La Suisse a également été critiquée pour son abstention lors des votes concernant la reconnaissance d’un État palestinien, ce qui a suscité des reproches de plusieurs ONG.

Un regard vers l’avenir

Des experts soulignent que, bien que la Suisse ait rencontré certains succès, son influence a été limitée par les tensions politiques extrêmes autour de la Ukraine. Ils estiment que les membres non permanents comme la Suisse peuvent néanmoins jouer un rôle crucial sur des sujets spécifiques.

La décision de la Suisse de solliciter un second mandat dépendra de l’évaluation de ses succès et échecs au sein du Conseil. Un pays de la taille de la Suisse a la possibilité de participer environ tous les 20 ans.

Appel à la responsabilité humanitaire

Le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, a exhorté les grandes puissances du Conseil à respecter le droit international humanitaire, soulignant que ce cadre juridique sauve des millions de vies à travers le monde. Il a insisté sur l’importance de la responsabilité humaine et du souhait de paix pour l’année 2025.

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