Le gouvernement bolivien a annoncé mardi la rupture de ses relations diplomatiques avec Entité sioniste en raison de ses crimes contre l’humanité dans ses attaques sur la bande de Gaza. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse conjointe de la porte-parole de la présidence bolivienne, Maria Nela Prada, et du vice-ministre des Affaires étrangères, Freddy Mamani.
Mamani a déclaré qu’ils avaient décidé de tenir cette conférence de presse en raison des développements dangereux au Moyen-Orient. Il a expliqué que le gouvernement « a décidé de rompre les relations diplomatiques avec l’État d’Entité sioniste en rejetant et condamnant l’attaque agressive et inéquitable qui est menée dans la bande de Gaza ». Il a ajouté que « la Bolivie rejette toutes les formes de traitement brutal, inhumain et dégradant mentionnées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ».
Il a condamné fermement les attaques et a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, ajoutant que « l’attaque militaire disproportionnée menée par Entité sioniste dans la bande de Gaza menace la paix internationale et doit être condamnée de la même manière. Les denrées alimentaires, les médicaments et les fournitures humanitaires ne doivent pas être empêchés d’entrer dans la bande de Gaza ».
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une guerre contre la bande de Gaza, qui a entraîné la mort de 8 500 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants. La Bolivie avait déjà rompu ses relations diplomatiques avec Entité sioniste en 2009 pour protester contre ses attaques contre la bande de Gaza. En 2020, le gouvernement de la présidente du pays, Jeanine Áñez, a rétabli les relations entre les deux parties.
Source : Agences de presse