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Bolivie : Paz élu président, fin de 20 ans de socialisme

by charles
Bolivie

La Bolivie élit Rodrigo Paz, candidat de centre-droit, mettant fin à 20 ans de socialisme. Lors du second tour, Paz est crédité de 54,6 % des voix après le dépouillement de 97,8 % des bulletins, selon le Tribunal suprême électoral (TSE). L’inflation annuelle dépasse 23 % et le pays, fort d’une population de 11,3 millions d’habitants, se prépare à un transfert de pouvoir le 8 novembre, tandis que Luis Arce quittera la présidence à l’issue d’un mandat marqué par une crise économique sans précédent.

Rodrigo Paz salue des partisans après les résultats préliminaires
Rodrigo Paz lors des résultats préliminaires en Bolivie, octobre 2025.

Rodrigo Paz élu président de Bolivie après 20 ans de socialisme

Selon les chiffres partiels du TSE, Paz est crédité de 54,6 % des voix après le dépouillement de 97,8 % des bulletins. Il succédera le 8 novembre à Luis Arce, qui n’a pas souhaité se représenter et quittera le pouvoir à l’issue d’un mandat marqué par une crise économique sans précédent dans le pays. Paz est présenté comme un modéré au ton populiste et promet un consensus sans rupture radicale avec les axes des années passées.

Le nouveau président hérite d’un contexte économique difficile: l’inflation est élevée et le pays, qui compte environ 11,3 millions d’habitants, voit des pénuries et des files d’attente à la pompe. Son incapacité à obtenir une majorité au Parlement signifie qu’il devra former des alliances et négocier avec les parlementaires pour mener son programme.

Contexte économique et réactions internationales

Selon les sources, l’inflation annuelle dépasse 23 %, renforçant les défis économiques que Paz devra relever dès son arrivée. Le Parlement bolivien n’offre pas de majorité simple à son parti, et Paz devra compter sur des alliances pour faire avancer son agenda, notamment sur les ressources énergétiques et les relations extérieures.

Sur le plan international, les réactions oscillent mais marquent une ouverture: « Il faut ouvrir la Bolivie au monde et lui redonner un rôle », a lancé le président élu, crédité de 54,6 % des voix après le dépouillement. Les États-Unis ont exprimé leur soutien et indiqué leur volonté de coopérer sur la sécurité régionale et les investissements. Evo Morales, encore populaire chez une partie des Boliviens autochtones, reste en embuscade et n’a pas pu se représenter en raison des règles constitutionnelles.

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