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Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, se retrouve face à la justice dans le cadre du procès relatif au financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 par Mouammar Kadhafi. Le 22 janvier, il a eu du mal à justifier son voyage à Tripoli et sa rencontre avec Abdallah Senoussi, le chef des forces libyennes impliquées dans le terrorisme.
Un voyage controversé en 2005
En 2005, Brice Hortefeux, alors ministre des collectivités territoriales, s’est rendu en Libye pour une *« visite de suivi »* suite au déplacement de Nicolas Sarkozy. Lors de son témoignage, il a affirmé : *« Je n’étais pas demandeur, ce déplacement n’avait aucune importance pour moi. Je n’étais d’ailleurs pas pressé, je ne m’y suis pas précipité. »*
Bien qu’invité le 20 octobre 2005, Hortefeux a finalement effectué son voyage le 21 décembre, expliquant que cette date coïncidait avec un *« creux »* dans son emploi du temps ministériel.
Les doutes du parquet national financier
Le parquet national financier a une interprétation différente de son déplacement. Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, s’était rendu seul à Tripoli le 30 septembre 2005 pour une *« visite préparatoire »*. Il avait rencontré secrètement Abdallah Senoussi, connu pour son implication dans l’attentat du DC-10 d’UTA en 1989, qui avait causé la mort de 170 personnes, dont 54 Français.
Un procès révélateur
Ce procès met en lumière des liens troublants entre des membres du gouvernement français et le régime de Kadhafi, soulevant des questions sur l’éthique et la légalité des actions entreprises à cette époque. Les répercussions de ces révélations pourraient avoir un impact significatif sur la perception publique des anciens responsables politiques impliqués.
