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Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire a pris la parole devant les députés de la commission des finances pour défendre sa gestion du déficit public, qui continu à susciter des interrogations. Face aux critiques des élus, il a réagi avec une force inattendue, invoquant même la Bible pour répondre à la question de sa responsabilité dans ce dérapage.
Un avertissement pour les députés
« Qui êtes-vous pour juger ? » a lancé Bruno Le Maire, soulignant que les députés eux-mêmes partagent une part de responsabilité dans la situation actuelle. Retiré de la vie publique depuis la fin du gouvernement Attal, il a décidé de ne plus ménager ses mots. Lors de son intervention devant le Sénat en novembre, il avait déjà réfuté toute notion de faute ou de dissimulation concernant la gestion des finances publiques.
Les chiffres alarmants du déficit
Le déficit public, qui devait se situer à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) pour 2024, est désormais estimé à 6,1 % voire plus, représentant un écart de plus de 50 milliards d’euros. Pour Bruno Le Maire, cette situation découle uniquement d’une « grave erreur d’évaluation des recettes », et non d’une mauvaise gestion.
Une défense sans réserve
Devant les députés, Bruno Le Maire a tenu à maintenir sa position sans reconnaître de fautes. « Nous nous sommes pris un parpaing dans la figure », a-t-il décrit la chute des recettes par rapport aux prévisions. Pour faire face à cette situation, il a mis en avant des mesures d’économies totalisant 25 milliards d’euros, affirmant que « tout ce qui devait être fait a été fait en temps utile ».
Un regard tourné vers l’avenir
Alors que les débats sur le déficit public se poursuivent, les enjeux financiers restent cruciaux pour le gouvernement. Bruno Le Maire, tout en défendant son bilan, appelle à une réflexion collective sur les responsabilités partagées entre le gouvernement et les élus.
