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Bruno Le Maire répond aux oppositions sur la dette et les dépenses

by charles
France

Les propos de Bruno Le Maire, tenus dans une interview publiée ce vendredi par TF1 Info, relancent le débat sur les dépenses publiques et la dette après la chute du gouvernement Lecornu II. L’ancien ministre de l’Économie répond aux critiques des oppositions et des Républicains qui l’accusent d’être « l’homme des 1 000 milliards de dette ». Il affirme que les demandes de dépenses ont été formulées pendant les crises sanitaire et inflationniste, et que la dette n’était pas à zéro à son arrivée.

À Paris, Bruno Le Maire répond aux oppositions après la chute du gouvernement Lecornu

Selon TF1 Info, l’entretien en ligne vendredi soir montre l’ex‑ministre répliquer à ceux qui estiment qu’il a accentué la dette. « Pendant la crise Covid et pendant la crise de l’inflation (période où Bruno Le Maire était ministre de l’Économie), ils (les oppositions) n’ont cessé de me demander plus », affirme l’ancien locataire de Bercy.

Bruno Le Maire lors d'un entretien télévisé
Bruno Le Maire lors d’un entretien à TF1 Info sur la dette et les dépenses publiques.

« Ils venaient tous gémir, pleurer dans mon bureau pour que je dépense plus. Ils ont tous déposé des amendements qui représentent des dizaines de milliards d’euros de dépenses supplémentaires », attaque encore Bruno Le Maire. « Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui viennent me dire 1 000 milliards de dette. Quelle fourberie. »

La suite des propos rappelle aussi le contexte politique: la nomination de l’ancien député de l’Eure au ministère des Armées début octobre par Sébastien Lecornu avait provoqué une levée de boucliers et contribué à la crise qui a suivi. « La fourberie, ce n’est pas mon truc », affirme-t-il.

Des chiffres et des débats qui reviennent

Il répète des chiffres évoqués durant les discussions publiques: « La dette n’était pas à zéro. Elle était à 2 200 milliards d’euros. Si j’étais vraiment le problème de la dette, il n’aurait pas existé avant. Si j’étais vraiment le problème de la dette, il suffisait que je m’en aille et le problème aurait été résolu ». Selon les interviews citées, les oppositions, y compris le Rassemblement national, avaient parfois appuyé leurs critiques en pointant les dépenses liées au quoi qu’il en coût e.

« On ne réglera pas les problèmes avec des fourberies, en essayant de se dédouaner », réaffirme-t-il, en insistant sur son refus de céder à la pression des critiques qui le présentent comme le « homme des 1 000 milliards ». L’entretien témoigne d’une certaine amertume face au débat public.

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