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Bruno Retailleau réagit à la censure du Conseil constitutionnel

by Sara
Bruno Retailleau réagit à la censure du Conseil constitutionnel
France

Bruno Retailleau ne compte pas abandonner la bataille. Suite à la censure d’une partie de sa loi sur l’immigration par le Conseil constitutionnel, le ministre de l’Intérieur a annoncé son intention de soumettre « un texte modifié » au Parlement « au plus tôt ». Avant cela, il compte demander « son avis au Conseil d’Etat ».

Censure du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a invalidé un article qui visait à allonger jusqu’à 210 jours la durée maximale de rétention administrative pour certains étrangers condamnés pour des crimes graves, tels que des meurtres ou des viols, ou qui présentent une menace d’une « particulière gravité » pour l’ordre public. Les Sages ont jugé que cet élargissement « n’est pas proportionné à l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière poursuivi ».

Réaction de Bruno Retailleau

La décision du Conseil constitutionnel constitue un revers pour Bruno Retailleau, qui est connu pour sa position ferme sur l’immigration. Il a défendu cette mesure dès son arrivée au ministère, en septembre 2024, après le meurtre à Paris de Philippine, dont le présumé meurtrier, un Marocain sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait tout juste de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.

« C’est avec une extrême préoccupation que j’ai pris connaissance de cette décision. C’est donc avec une gravité et une solennité particulières que j’y réagis », a déclaré le président des Républicains dans un communiqué. Il a ajouté que la balance entre droits et libertés ne doit pas mener à un désarmement de l’État.

Appel à un référendum

Bruno Retailleau a également exprimé que « augmenter la durée de rétention pour les étrangers dangereux, c’est augmenter les possibilités de les éloigner ». Il a déploré que « les Français n’aient pas le droit à la même protection que leurs voisins européens ». Il a plaidé pour que « ce soit au peuple souverain de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l’immigration, par référendum, le moment venu ».

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