Le Budget 2026 et les échanges autour de son financement déclenchent une nouvelle controverse au sein de la droite française. Bruno Retailleau, président des Républicains (LR), affirme que le texte est invotable et appelle à un débat sans tabou. Dans un entretien relayé par l’AFP, il affirme que « Invotable » et précise : « Je veux être très clair : en l’état, le projet de budget de l’exécutif est invotable par la droite, car le gouvernement veut faire payer aux Français les délires et les vieilles lunes socialistes pour s’acheter du temps ! ». Il prévient aussi que LR votera contre et n’exclut « aucun débat, y compris celui de la censure », tout en se disant prêt à rectifier la copie.
Bruno Retailleau et la droite: l’invotabilité du Budget 2026 et le risque de censure
Le patron de LR a décrit le débat budgétaire comme une fracture potentielle. « Laxisme budgétaire » résume selon lui la situation, et il ajoute : « Sans quoi j’aurais assisté, depuis le banc des ministres, à une déclaration de politique générale qu’un ministre socialiste aurait pu prononcer, mélange de laxisme budgétaire et de renoncements régaliens ». Il affirme aussi : « J’aurais alors de toute façon immédiatement remis ma démission », selon ses mots. Il souhaite que la droite ne s’engage pas dans des calculs qui la mèneraient à l’échec et rappelle : « Si les choses devaient en rester là, les LR voteraient donc évidemment contre et ne s’interdiraient aucun débat, y compris celui de la censure ».

Réactions internes et perspectives: tensions, ministres frondeurs et l’alliance éventuelle
La droite est aussi confrontée à des tensions internes sur les ministres frondeurs et les possibilités d’alliance. « Je ne crois pas à l’union des droites par les appareils mais par les électeurs », a-t-il jugé, et « Si la droite se compromet dans les calculs, elle est morte ». Le parti promet également des sanctions contre les ministres qui contestent le cap fixé, tandis que certains dirigeants appellent au maintien du cap et au dialogue.
