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L’ancien Premier ministre Édouard Philippe a exprimé son ouverture à un assouplissement de l’objectif de déficit budgétaire de la France pour cette année, passant de 5 % à 5,4 %. Cette démarche vise à préserver la stabilité politique du nouveau gouvernement et à éviter une motion de censure qui pourrait le renverser.
Un effort budgétaire « un peu moindre »
Lors d’une intervention sur France 2, Édouard Philippe a souligné l’importance de conserver la stabilité politique. Il a déclaré : « Je peux concevoir qu’il y a un avantage et un intérêt pour le pays à conserver cette stabilité politique et à ne pas avoir une deuxième motion de censure sur un deuxième projet de loi de finances », justifiant ainsi l’assouplissement du déficit.
Une position sur la réforme des retraites
Concernant une possible suspension de la réforme des retraites pour apaiser les tensions avec les députés du Parti Socialiste, Édouard Philippe a fermement qualifié cette idée de « mauvaise idée ». Il a affirmé : « Je suis en tout cas très convaincu que ce n’est pas le bon instrument. Mais je comprends que le gouvernement soit tenu d’écouter tout le monde et d’essayer de construire quelque chose ».
Les préoccupations de l’ancien Premier ministre
Philippe a également évoqué ses priorités, affirmant qu’il ne se concentre pas uniquement sur les chiffres budgétaires mais sur des enjeux plus larges, tels que la souveraineté et l’autorité de l’État. « Je n’ai pas des obsessions de comptable, j’ai des obsessions de souveraineté, d’autorité de l’État et d’indépendance de la France », a-t-il précisé.