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La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a exprimé son indignation face aux économies de près de 15 milliards d’euros réalisées sur le volet social dans le projet de loi de finances 2025 présenté par le gouvernement.
Critique des mesures gouvernementales
Lors d’une intervention sur France Inter le 11 octobre 2024, Tondelier a dénoncé le choix du gouvernement d’« envoyer en première ligne les plus précaires » pour corriger son « amateurisme ». Elle a notamment ciblé plusieurs catégories de la population, affirmant que les retraités seraient affectés par le report de l’indexation sur l’inflation en juin, les malades par l’augmentation du ticket modérateur des médecins, et les enfants par la réduction du personnel dans les écoles.
Appel à la justice sociale
Marine Tondelier a critiqué la décision du gouvernement, évoquant une préférence pour « protéger les riches » tout en faisant payer les plus vulnérables. Selon elle, cela ne correspond ni à la justice sociale ni à la justice environnementale. Elle a aussi noté que Michel Barnier est maintenu au poste de Premier ministre uniquement pour satisfaire le Rassemblement National, une situation qu’elle considère comme problématique.
Impact sur l’éducation et l’environnement
L’analyse du projet de budget a également révélé des baisses d’emplois dans les écoles, contrastant avec l’augmentation des effectifs dans l’armée et la justice. En outre, Tondelier a déploré que le gouvernement semble « raboter tous les derniers remparts à la crise environnementale », avec une attention particulière sur le Fonds vert, créé il y a deux ans, et une baisse de l’investissement public des collectivités locales. Pour la métropole de Lyon, une réduction de 50 à 70 millions d’euros est attendue.
Rénovation thermique et passoires énergétiques
La secrétaire nationale des Écologistes a également mis en lumière la diminution des crédits écologiques destinés à la rénovation thermique des logements, déjà affectés précédemment. Elle a souligné que cette décision impacte directement les 5,2 millions de Français vivant dans des passoires thermiques, qui nécessitent des interventions urgentes pour améliorer leur confort et réduire leur consommation d’énergie.
Ce projet de budget, qui reflète les choix politiques du gouvernement, soulève des préoccupations quant à son impact sur les populations les plus fragiles et sur l’environnement, marquant ainsi une étape significative dans le débat public sur les priorités budgétaires.