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Le mois de juillet s’annonce difficile pour le CAC40, impacté par des indices PMI décevants et des tensions géopolitiques croissantes. L’ouverture de la Bourse de Paris a été marquée par une légère stagnation, mais la situation a rapidement évolué.
Fluctuations du CAC40 et tensions géopolitiques
Ce début de mois a vu le CAC40 perdre 0,8% suite à des frappes israéliennes sur plusieurs cibles à Téhéran. L’Euro-Stoxx50 a également connu une baisse, mais plus modeste avec -0,4%. Les acteurs du marché espéraient que le message du président américain, Donald Trump, concernant une reprise des négociations avec l’Iran, serait entendu. Cependant, Israël a affirmé que l’Iran représente une « menace existentielle », indiquant que les tensions pourraient perdurer.
Impact des indices PMI sur le marché
Les chiffres macroéconomiques ont également influencé le marché. L’indice PMI composite des États-Unis a été estimé à 52,8 pour le mois actuel, en baisse par rapport à 53 en mai, signalant un ralentissement de la croissance dans le secteur privé américain. Cette tendance se vérifie aussi en Europe, avec l’indice PMI flash composite HCOB pour la France qui a chuté à 48,5, marquant le dixième mois consécutif de baisse de l’activité dans le secteur privé.
Analyse de la situation économique mondiale
Les événements récents pourraient affecter la croissance mondiale. Joachim Klement de Panmure Liberum a noté qu’une escalade du conflit irano-israélien pourrait engendrer un choc inflationniste, mais pas suffisant pour perturber durablement les économies des États-Unis, du Royaume-Uni et de la zone euro. Il estime qu’une correction initiale des Bourses pourrait atteindre entre 5% et 10% dans le cas d’une telle escalade.
État des marchés et prévisions
Les cours du pétrole ont également été impactés, le Brent ayant brièvement dépassé les 78 euros avant de se stabiliser autour de 76,3 euros. Les investisseurs surveillent avec attention la performance des marchés obligataires, notamment les T-Bonds américains qui affichent une légère détente.
Au niveau des entreprises françaises, Sanofi a annoncé que l’Agence européenne des médicaments a recommandé l’approbation d’un nouveau traitement pour le myélome multiple. D’autres entreprises, comme Carmat, font face à des situations financières difficiles, ce qui soulève des inquiétudes sur leur stabilité à court terme.