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En France, 34 millions de propriétaires sont concernés par la taxe foncière. Alors que cette taxe a fortement augmenté dans de nombreuses communes ces dernières années, certaines villes, grâce à une situation financière favorable, choisissent de réduire leurs impôts locaux malgré un contexte inflationniste.
Chélieu : une baisse des impôts locaux en Isère
Les 800 habitants de Chélieu, un village rural situé près de Bourgoin-Jallieu en Isère, vont voir leurs impôts locaux diminuer. Le maire Max Gauthier a annoncé samedi 10 mai que le conseil municipal avait voté à l’unanimité une réduction de 2 % sur l’ensemble des taux d’imposition. Cette décision fait suite à une amélioration notable des finances communales. Le maire espère ainsi compenser l’augmentation d’impôts décidée par la communauté de communes des Vals du Dauphiné.
Une hausse généralisée des taxes dans d’autres communes
Cette baisse à Chélieu contraste avec la tendance observée dans plusieurs communes françaises, où la taxe foncière a connu des augmentations record. Par exemple, à Saint-Priest, en banlieue lyonnaise, la taxe foncière ainsi que la taxe sur les ordures ménagères ont augmenté de plus de 19,3 % l’an dernier. À Nice, la hausse a atteint 17,7 %.
Les élus locaux justifient souvent ces hausses par la pression de l’inflation et par une baisse des dotations de l’État aux collectivités territoriales.
D’autres communes choisissent la baisse des impôts
Malgré ce contexte difficile, certaines villes françaises suivent l’exemple de Chélieu en réduisant leurs impôts locaux. Mi-avril, la commune de Cholet a voté une baisse de 3 % de la taxe foncière ainsi que de la taxe d’habitation. Par ailleurs, la ville de Cormeilles-en-Parisis, dans le Val-d’Oise, a également opté pour une diminution de la pression fiscale pour l’année 2025.