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Dans un rapport publié le 3 juillet, des parlementaires estiment que les économies réalisables s’élèvent à seulement 540 millions d’euros, alors que le ministère de l’Économie espérait entre 2 et 3 milliards d’euros. Malgré ce constat, le rapport suggère la suppression de plusieurs entités, telles que l’Agence bio et l’Agence nationale du sport.
Des économies jugées insuffisantes
Les partisans de mesures drastiques pour réduire les dépenses publiques peuvent être déçus. Après cinq mois de travaux, la commission d’enquête sénatoriale sur les missions des agences, opérateurs et organismes consultatifs de l’État conclut que les économies envisagées sont bien moindres que celles évoquées par certains responsables. Le rapport indique qu’il n’existe pas de « miracle arithmétique » à espérer, surtout à un moment où le gouvernement cherche à rassembler 40 milliards d’euros pour équilibrer le prochain budget.
Des déclarations claires du président de la commission
Lors de la présentation des travaux, Pierre Barros, président de la commission et membre du Parti communiste français, a déclaré : « Au risque de décevoir ceux qui voyaient dans ce travail des milliards d’économies, vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas. Donc pas de serpe, pas de hache. » Il a souligné que l’analyse menée a été un véritable exercice de chiffrage.
Les recommandations de la commission
Bien que le montant des économies soit jugé décevant, la commission a tout de même formulé des recommandations, notamment la suppression de certaines agences. Ces décisions visent à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation plus efficace des ressources de l’État.
Pour illustrer les débats autour de ces mesures, une image du salon de l’agriculture à Paris, prise le 1er février 2022, montre l’engagement du gouvernement dans la gestion des dépenses publiques.