Table of Contents
Consultations au sein du gouvernement Barnier
Dans le cadre de la formation d’un gouvernement capable d’obtenir un large soutien au sein de l’Assemblée, Michel Barnier a intensifié ses consultations ce mardi, rencontrant notamment Fabien Roussel, député communiste.
Gabriel Attal remet en question la participation de son parti
Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République, a exprimé des réserves quant à la participation de son groupe au gouvernement. Il a signalé qu’une rencontre avec le Premier ministre était nécessaire pour clarifier les « grandes lignes de l’action » de Barnier. Attal a précisé que c’est après ces discussions qu’une décision sera prise concernant leur participation.
Il a souligné le manque de clarté sur des sujets cruciaux comme une éventuelle hausse des impôts et les équilibres gouvernementaux, éléments essentiels pour la réussite du nouveau gouvernement.
Les inquiétudes au sujet de la hausse d’impôts
La possibilité d’une hausse d’impôts, envisagée par le Premier ministre Michel Barnier, a provoqué une agitation notable parmi les députés macronistes lors d’une récente réunion. Des membres du groupe Ensemble pour la République ont exprimé leurs doutes sur la « méthode Barnier », illustre d’un climat d’incertitude et d’hostilité envers les orientations politiques du nouveau gouvernement.
Éric Ciotti s’oppose fermement à une hausse d’impôts
Éric Ciotti, président des Républicains, a clairement fait savoir qu’il s’opposerait « par tous les moyens » à toute proposition de hausse d’impôts dans le projet de loi de finances. Cette déclaration, faite sur Europe 1, démontre son engagement à défendre une politique fiscale qui ne pénalise pas les contribuables.
Réactions face au gouvernement Barnier
Fabien Roussel met en garde sur la fragilité du gouvernement
Après sa rencontre avec Michel Barnier, Fabien Roussel a commenté que le gouvernement ne tient « qu’à un fil ». Selon lui, cela souligne les défis auxquels Barnier devra faire face pour maintenir l’équilibre entre les différentes forces politiques.
Les échanges ont également porté sur divers sujets tels que les salaires, le logement, le service public, et la nécessité d’investissements dans les capacités énergétiques pour lutter contre le changement climatique.
Philippe Brun refuse un poste ministériel
Le député Philippe Brun a déclaré avoir refusé un poste de ministre du Budget, expliquant qu’il n’était pas en accord avec les orientations politiques prévues. Il a mentionné que certains sujets demeurent « des totems », notamment ceux liés aux retraites et aux salaires.
Démarches pour la procédure de destitution d’Emmanuel Macron
Le MoDem critique la tentative de déstabilisation
Les membres du MoDem ont dénoncé la procédure de destitution lancée par le Nouveau Front Populaire contre Emmanuel Macron, la qualifiant de dévoiement des procédures parlementaires en période de crise.
Les communistes cherchent à comprendre la ligne politique
En arrivant à Matignon, Fabien Roussel a exprimé le souhait d’obtenir plus d’informations sur les orientations politiques au sein du nouveau gouvernement, tout en notant l’importance d’écouter les attentes des citoyens.
Des tensions au sujet de la transparence budgétaire
Des tensions se sont intensifiées autour de la transparence des documents budgétaires. Éric Coquerel, président de la Commission des Finances, a fait état de sa frustration après avoir été refusé l’accès aux lettres plafonds qui fixent les crédits des ministères pour 2025.
Perspectives sur le budget et l’avenir politique
Une situation budgétaire délicate
Michel Barnier a promis de communiquer une version provisoire du projet de budget d’ici la fin de la semaine, mais cette situation semble déjà créer des retards historiques dans la présentation du budget. Le projet de loi de finances pourrait être décalé au-delà des délais habituels, une première sous la Ve République.
Prochaines étapes de la procédure de destitution
La procédure de destitution d’Emmanuel Macron avance, mais il reste des étapes cruciales avant qu’elle puisse être adoptée. L’examen en commission des Lois sera déterminant, et les débats autour de cette initiative risquent d’être tumultueux.