Table of Contents
Les tensions géopolitiques influencent fortement le prix du pétrole, rendant son marché très volatile. Alors que l’offre semble excédentaire à long terme, la consommation pourrait rapidement atteindre un plafond, ce qui pose des questions sur l’avenir du secteur.
Le pétrole, un acteur clé malgré la volatilité
Le pétrole, bien qu’ayant perdu de son prestige, représente encore 30 % du mix énergétique mondial. L’économie mondiale demeure extrêmement sensible aux variations de son prix, souvent influencées par des événements géopolitiques.
Tensions géopolitiques et impacts économiques
La guerre commerciale lancée par Donald Trump soulève des inquiétudes quant à une diminution des échanges internationaux, ce qui pourrait faire baisser les prix. En revanche, les tensions au Moyen-Orient, notamment la menace d’une fermeture du détroit d’Ormuz par Téhéran, où transite 20 % du pétrole mondial, pourraient entraîner une flambée des prix.
Position contradictoire des acteurs majeurs
La stratégie de Donald Trump semble en contradiction : il souhaite maintenir le prix du baril bas pour le consommateur américain tout en incitant les producteurs locaux à « forer ». Cependant, des prix trop bas nuisent à la rentabilité des producteurs américains, dont les coûts de production sont généralement plus élevés que ceux du Moyen-Orient, ce qui complique la situation de Washington pour conserver sa domination dans le secteur.
Réactions de l’Opep
Surprise générale, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et son extension (Opep+) ont décidé d’augmenter leur production en juin 2025. Cette décision a pour effet de faire baisser les prix, ce qui satisfait l’administration Trump mais ajoute à l’inquiétude des producteurs.
Perspectives de la demande mondiale
La demande mondiale de pétrole est en stagnation, en grande partie en raison des incertitudes géopolitiques et de la transition énergétique entamée par les pays développés et la Chine. Selon l’Agence internationale de l’énergie, cette demande devrait atteindre un pic d’ici 2030. Dans ce contexte, chaque acteur tente de protéger son intérêt et de maximiser ses profits avant que le pétrole ne perde davantage de son attrait.