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Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) connaît un essor considérable en France. Fin 2024, la Banque de France a recensé près de 5,4 millions de PEA sur lesquels au moins un investissement a été réalisé, représentant un volume d’épargne de 128 milliards d’euros, liquidités comprises. Mais quel est vraiment l’impact de ce dispositif ?
Les ETF, un choix en pleine expansion
Les Français sont de plus en plus nombreux à adopter les ETF (Exchange Traded Funds), ces fonds d’investissement négociés en Bourse, appréciés pour leur praticité et leurs faibles coûts. Cette tendance est particulièrement marquée dans le cadre du PEA, ce qui soulève des questions sur la souveraineté financière.
Actuellement, près de 200 ETF sont accessibles aux investisseurs français dans le cadre de leur PEA, selon les comparateurs Trackinsight et JustETF. Cette diversité permet aux épargnants d’orienter leurs placements vers le marché européen.
Focus sur les principaux ETF
Parmi les ETF les plus populaires, on retrouve l’iShares Core DAX, qui suit l’indice phare de la Bourse de Francfort avec un encours de 8,72 milliards d’euros, et l’iShares Core EuroStoxx 50, qui enregistre 7,90 milliards d’euros. Ces fonds, bien que centrés sur des valeurs européennes, soulèvent des interrogations quant à leur gestion.
Les enjeux de la gouvernance des ETF
Un aspect préoccupant réside dans le fait que ces ETF, bien qu’ils soient investis en valeurs européennes, sont administrés par BlackRock, un géant américain de la gestion d’actifs. Cela pose une question cruciale : jusqu’à quel point la souveraineté financière des investisseurs européens est-elle préservée dans ce cadre ?
Alors que les ETF continuent de séduire les épargnants français, le débat sur la souveraineté et la stratégie d’investissement à long terme du PEA s’intensifie.