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Le Rassemblement national adopte une posture offensive face au projet de loi de finances 2025. Prévu pour être examiné en commission dès mercredi, le parti a annoncé qu’il présenterait un « contre-budget », qualifiant le document gouvernemental d’« absolument pas acceptable », selon le député Thomas Ménagé.
Critiques du budget gouvernemental
« En l’état actuel des choses, ce budget n’est absolument pas acceptable », a affirmé l’élu sur franceinfo. Il a souligné que « des lignes rouges très claires » avaient été franchies, en citant plusieurs mesures controversées, telles que la taxe sur l’électricité, la diminution du remboursement des consultations médicales, ainsi que l’augmentation des taxes sur le transport aérien. Ménagé a également mentionné l’augmentation de la fiscalité sur le gaz, proposée par la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher, pour inclusion dans le projet de loi.
Le RN propose un contre-budget
Face à ces mesures, le Rassemblement national, dont le programme économique est critiqué par des experts pour son coût et son inefficacité, présentera mercredi, lors d’une conférence de presse, un « contre-budget ». Thomas Ménagé a précisé que le parti mettrait à profit tout son temps parlementaire pour tenter de ramener le gouvernement à la raison.
Les déclarations de Laurent Jacobelli
Laurent Jacobelli, vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale, a indiqué sur France Inter : « Nous allons utiliser tout notre temps parlementaire pour faire revenir ce gouvernement à la raison ». Restant évasif sur une éventuelle motion de censure, il a affirmé : « Je ne suis pas là pour casser la Ve République, nous, on est là pour sauver les Français ». Son parti est actuellement accusé par la gauche de soutenir la coalition Barnier, après son abstention lors du vote d’une motion déposée par le Nouveau Front populaire.
Marine Le Pen dénonce un mensonge
Dans un message publié sur X, Marine Le Pen a dénoncé « le mensonge évident » de l’exécutif concernant le budget. Elle a mis en lumière l’analyse du Haut Conseil aux Finances Publiques, qui indique que l’effort budgétaire serait orienté à 70 % vers une hausse de la fiscalité et à 30 % vers une baisse des dépenses, ce qui contredit les affirmations du gouvernement, qui promet une répartition inverse.