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Les déficits jumeaux : L’économie française en crise

by Sara
Les déficits jumeaux : L'économie française en crise
France

Le déficit extérieur, aggravé par la désindustrialisation, représente une face méconnue de l’endettement public, souvent ignorée par les opposants. Ce phénomène économique, qualifié de « déficits jumeaux », soulève des inquiétudes croissantes en France.

Le Conseil national de l’industrie en alerte

Le 22 juillet, le Conseil national de l’industrie s’est réuni en urgence, rassemblant les principales filières industrielles et les partenaires sociaux. Ce conclave avait pour objectif de définir une position commune face aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis. Les participants ont pris conscience que la situation actuelle pourrait se transformer en un “risque majeur” pour l’industrie française, justifiant ainsi le volet « soutien à la production » du plan Bayrou. Le déficit commercial extérieur n’est qu’une des conséquences du surendettement budgétaire public, une réalité que les partis d’opposition semblent refuser d’admettre.

Une répercussion sur les échanges commerciaux

Les citoyens, en aggravant l’équilibre des comptes publics, affectent également le solde négatif des échanges de marchandises. L’incapacité de l’industrie française à répondre à l’augmentation de la demande budgétaire est préoccupante. En dépit de cette réalité, certaines tendances politiques continuent de promouvoir une consommation accrue comme solution.

La réaction aux réformes budgétaires proposées par le gouvernement, notamment celles du dispositif Bayrou pour 2026, a été intense. Les critiques évoquent les pertes potentielles pour diverses catégories sociales dues à la réduction des dépenses publiques. Cependant, seul le mot d’ordre de Bayrou, “En avant la production !”, aborde le problème à sa source, en préservant le pouvoir d’achat sans recourir à un emprunt excessif.

Les défis de la compétitivité française

Le gouvernement a élaboré un plan de choc en dix rubriques, mais les réformes structurelles proposées ne génèrent que des économies modestes. Par exemple, les deux journées de travail supplémentaires non rémunérées sont censées rapporter 4,2 milliards d’euros. Les autres rubriques, telles que la modération des dépenses sociales et la participation des collectivités locales, font face à de vives résistances.

Ces tensions créent un climat politique peu propice à l’implémentation du volet « production » du plan Bayrou, d’autant plus que la France doit faire face à un fossé d’investissement croissant par rapport à d’autres pays comme l’Allemagne et les États-Unis.

Une compétition déséquilibrée sur la scène internationale

Les États-Unis, avec un déficit budgétaire atteignant 7 % de leur PIB, continuent d’attirer des investissements grâce au statut de leur monnaie, le dollar. De plus, les administrations successives ont mis en œuvre des politiques agressives pour revitaliser leur base industrielle. Les tarifs douaniers imposés par l’ancienne et l’actuelle administration américaine illustrent cette stratégie de retour à la production locale.

Vers un renforcement du tissu productif

Le Premier ministre a posé, le 15 juillet, les fondements d’un projet de renforcement du tissu productif. Ce plan inclut des mesures telles que la révision de l’assurance-chômage et des contrats de prix de l’énergie. Même si ces initiatives sont nécessaires, elles semblent davantage constituer des lignes de survie que de véritables solutions à long terme pour l’économie française.

Les déficits jumeaux

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