Le gouvernement a annoncé cette semaine une baisse significative du taux du livret A, qui passera à 1,7 % à partir du 1er août. Ce taux était de 3 % il y a seulement six mois, entraînant un potentiel manque à gagner pour les épargnants français pouvant atteindre 160 euros sur un an. Cela pourrait inciter certains à envisager d’autres options d’investissement, notamment la bourse. Voici un aperçu des alternatives de placement.
1.500.000 nouveaux investisseurs
Avec les économies de trois à quatre mois de revenus en réserve, il devient judicieux de se tourner vers d’autres formes de placement. De plus en plus de Français investissent dans des actions, comme le souligne Matthias Baccino, directeur des marchés européens de la banque en ligne Trade Republic.
« Depuis la crise du Covid-19, la France a enregistré 1.500.000 nouveaux investisseurs, dont au moins 500.000 ont moins de 35 ans. L’âge moyen des investisseurs a ainsi diminué d’environ 10 ans au cours de la dernière décennie, ce qui souligne un phénomène générationnel », précise-t-il.
Des gains exonérés d’impôts après cinq ans
Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) représente une option avantageuse, car les gains réalisés après cinq ans de détention sont exonérés d’impôts, à condition de respecter quelques conseils essentiels.
« En automatisant ses achats, par exemple en investissant tous les mois, on évite de chercher à chronométrer le marché. Cela permet de lisser le prix d’entrée et d’obtenir un rendement moyen », explique Matthias Baccino. En effet, la performance moyenne des marchés boursiers au cours des 20 dernières années a été de 10 %, soit près de six fois supérieure au nouveau taux du livret A.