Table of Contents
Après la décision du Conseil constitutionnel d’écarter l’article sur les néonicotinoïdes, le 7 août, la FNSEA et la Coordination rurale, syndicats majoritaires chez les agriculteurs, expriment leur inquiétude pour plusieurs filières, notamment les betteraves, les noisettes, les pommes et les poires.
Réactions des syndicats agricoles
La Confédération paysanne a qualifié cette décision de _« victoire d’étape »_, se réjouissant de la censure d’une partie de la loi Duplomb, qui visait à alléger les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. En revanche, la FNSEA a dénoncé un _« abandon pur et simple de certaines filières agricoles »_. De son côté, la Coordination rurale, qui se considère comme le premier syndicat agricole suite aux élections professionnelles de janvier, a exprimé son indignation face à _« une agriculture sacrifiée, une souveraineté piétinée »_.
La controverse autour de la loi Duplomb
Adoptée le 8 juillet, la loi Duplomb est au cœur d’une controverse nationale. Une pétition appelant à son abrogation a rassemblé plus de 2,1 millions de signataires en à peine un mois, illustrant l’ampleur de l’opposition. Les réactions des syndicats montrent que le débat est intense au sein de la profession agricole.
Contributions de la Confédération paysanne
La Confédération paysanne a également souhaité participer aux réflexions des membres du Conseil constitutionnel, en leur envoyant une contribution accompagnant la saisine de l’instance par des députés et sénateurs. Elle s’oppose en particulier aux dérogations à l’interdiction des produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes ou d’autres substances assimilées, ainsi qu’aux semences traitées avec ces produits.
Image d’Arnaud Rousseau