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Les produits destinés aux femmes, qu’il s’agisse de vêtements ou d’articles de soins personnels, sont souvent vendus à des prix plus élevés que ceux destinés aux hommes. Ce phénomène, connu sous le nom de « taxe rose », perdure depuis des années et suscite de nombreuses interrogations. Dans ce contexte, la récente mise en place de tarifs douaniers généralisés par l’administration Trump soulève des questions sur l’impact de ces mesures sur le coût des produits féminins ainsi que sur l’emploi des femmes.
La taxe rose : un surcoût injustifié
La « taxe rose » désigne la différence de prix entre les produits similaires destinés aux femmes et aux hommes. Par exemple :
- Des vêtements pour femmes parfois plus coûteux que des vêtements équivalents pour hommes ;
- Des produits de soins personnels, comme les rasoirs ou les shampooings, dont les versions féminines peuvent être vendues à un prix supérieur.
Cette différence tarifaire est souvent justifiée par des différences supposées dans la qualité ou la composition, mais de nombreuses études montrent qu’elle repose principalement sur des stratégies marketing plus que sur des coûts réels.
Les tarifs douaniers et leur effet sur les produits féminins
Avec l’introduction de tarifs douaniers plus élevés sur un large éventail de produits, les coûts à l’importation augmentent, impactant directement les prix de vente au détail aux États-Unis. Ces tarifs, appliqués notamment sous l’administration Trump, auront des conséquences particulières sur les produits destinés aux femmes :
- Les produits féminins, déjà soumis à la taxe rose, pourraient voir leurs prix grimper davantage ;
- Les femmes, en tant que principales consommatrices de certains produits sensibles aux tarifs, pourraient subir une pression financière accrue ;
- L’industrie et l’emploi féminin, notamment dans les secteurs du commerce et de la fabrication, pourraient être affectés par ces changements dans la chaîne d’approvisionnement.
Analyse avec Prachi Agarwal, experte en politique commerciale
Prachi Agarwal, chercheuse au sein de l’International Economic Development Group à ODI Global, analyse ces enjeux. Spécialisée dans la politique commerciale et la place des femmes dans le commerce, elle explique :
- Le fonctionnement des tarifs douaniers et leur impact économique ;
- Pourquoi ces mesures ont souvent des conséquences disproportionnées sur les femmes, tant comme consommatrices que comme actrices du marché du travail ;
- L’importance de considérer l’égalité des genres dans l’élaboration des politiques commerciales.
Selon elle, la prise en compte de ces dimensions est essentielle pour éviter d’accentuer les inégalités déjà présentes.