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En France, une minorité de contribuables supporte une part majeure de l’impôt sur le revenu. Bien qu’ils ne représentent que 3 % des foyers fiscaux, ceux déclarant plus de 100 000 euros de revenus versent à eux seuls plus de la moitié de cet impôt. Ce phénomène met en lumière des disparités marquées, tant au niveau national que local, avec des villes où la pression fiscale sur les foyers est particulièrement élevée.
Poids de l’impôt sur le revenu dans les recettes fiscales de l’État
En 2024, l’impôt sur le revenu devrait rapporter environ 83 milliards d’euros au budget de l’État. Ce montant représente environ 25 % des recettes fiscales totales, un poids inférieur à celui de la TVA mais néanmoins significatif. Cet impôt demeure emblématique pour la majorité des Français, qui effectuent chaque année leur déclaration de revenus avec rigueur. Sa progressivité fait que la charge fiscale repose essentiellement sur les ménages les plus aisés.
Moins de la moitié des foyers sont imposés
Selon les informations publiées par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), sur les 41 millions de foyers fiscaux en France, seulement 19 millions sont imposables. Cette réalité s’explique par les mécanismes de déductions, crédits et restitutions qui permettent à une partie des contribuables de bénéficier d’un remboursement fiscal.
Disparités communales dans la fiscalité
Ces écarts se retrouvent également à l’échelle des communes. Parmi celles qui comptent plus de 2 000 foyers fiscaux, le taux de foyers imposés varie considérablement, allant de 10 % à 79 %. Par ailleurs, la moyenne des montants payés par foyer diffère également, avec certaines villes où l’impôt sur le revenu dépasse les 20 000 euros par foyer. Ces chiffres traduisent des inégalités territoriales fortes dans la contribution fiscale des ménages.