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Wall Street connaît une légère hausse ce lundi, tandis que les Bourses européennes, à l’exception de Londres, affichent des pertes à mi-séance. Les investisseurs analysent les implications de l’intervention directe des États-Unis dans le conflit entre Israël et l’Iran.
État des marchés
Les indices des futures new-yorkais anticipent une ouverture en hausse : +0,01% pour le Dow Jones, +0,12% pour le S&P 500, et +0,11% pour le Nasdaq, suite à une séance sans cotation en raison d’un jour férié. En Europe, le CAC 40 à Paris perd 0,36%, s’établissant à 7 562,27 points, tandis que le DAX de Francfort recule de 0,26%. À Londres, le FTSE 100 en revanche, progresse de 0,06%.
Contexte géopolitique
Le président américain Donald Trump a annoncé que des bombardiers ont attaqué trois sites nucléaires iraniens, marquant ainsi l’entrée directe des États-Unis dans le conflit. Initialement, Trump avait prévu de prendre deux semaines pour évaluer la situation, mais sa décision a été rapide.
En réponse, l’Iran a élargi le champ des cibles légitimes pouvant être frappées par ses forces, qualifiant Trump de « parieur » après l’engagement militaire américain aux côtés d’Israël.
Réactions des marchés
Les marchés demeurent prudents, avec une légère demande pour le dollar en tant que valeur refuge, tandis qu’aucune ruée vers les obligations n’est observée. Les prix du pétrole connaissent une légère hausse, le Brent avançant de 0,73% à 77,57 dollars le baril (environ 72,58 euros), et le brut léger américain (WTI) augmentant de 0,69% à 74,35 dollars (environ 69,06 euros).
Selon Paul Jackson, directeur mondial de la recherche en allocation d’actifs chez Invesco, « seul le temps nous dira si l’absence de réaction des marchés est due à la naïveté ou à une évaluation correcte de la situation ».
Risques économiques
Le principal risque économique vient des prix du pétrole, qui pourraient s’envoler si l’Iran décide de perturber le trafic dans le détroit d’Ormuz, un point névralgique pour environ un quart du commerce mondial du pétrole et 20% des approvisionnements en gaz naturel liquéfié. Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank, souligne que « tous les regards restent tournés vers le détroit d’Ormuz ».
Valeurs en Europe
Dans le secteur automobile, Stellantis recule de 1,64% après la présentation de sa nouvelle équipe dirigeante. Carmat, concepteur du cœur artificiel Aeson, chute de 55,14% en raison d’une situation financière critique, menaçant de cessation des paiements d’ici fin juin sans financements supplémentaires.
Taux et changes
Les rendements des Treasuries américains connaissent une légère hausse, le rendement à dix ans s’établissant à 4,39% et celui à deux ans à 3,92%. En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans est de 2,53%.
Concernant les changes, le dollar est en hausse de 0,66% face à un panier de devises, l’euro perdant 0,5% à 1,1464 dollars.