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À 62 ans, Judith Sonnen, une experte en fiscalité, se retrouve face à un défi de taille : comment investir une somme d’un million d’euros après la vente de son cabinet. Cette décision est cruciale alors qu’elle se prépare à prendre sa retraite après plus de quarante ans de travail acharné.
Préparer sa retraite financièrement
Judith Sonnen a prévu de vendre son cabinet avant de prendre sa retraite. Elle a reçu une offre attractive d’un investisseur, ce qui lui permettra de continuer à travailler comme salariée pendant quelques années, tout en conservant des droits en tant qu’ancienne propriétaire. Cependant, elle se demande comment gérer cette somme d’argent pour assurer une retraite sans souci.
Étant principalement indépendante, elle ne bénéficie que d’une faible pension de la sécurité sociale. Avec la vente de son cabinet, elle s’attend à gagner plusieurs centaines de milliers d’euros. De plus, elle a investi au fil des ans dans des contrats d’assurance-vie, et elle dispose actuellement de 400 000 euros dans un fonds d’actions recommandé par sa banque.
Des objectifs clairs pour la retraite
Judith souhaite vivre de ses économies, mais elle doit s’assurer d’une gestion optimale de son capital. Son objectif est de voyager à travers l’Europe et de profiter de la vie sans avoir à se soucier de ses finances. Elle possède également deux biens immobiliers, entièrement remboursés, dont l’un est occupé par elle-même et l’autre est loué.
Éviter les risques excessifs
Dans sa démarche, Judith consulte Michael Huber, un conseiller financier, qui lui déconseille d’investir l’intégralité de son million d’euros en actions. Il souligne les risques associés, notamment les fluctuations du marché, comme celle observée durant la pandémie où les cours ont chuté de 35 %. Judith reconnaît qu’un tel événement serait difficile à gérer sur le plan émotionnel.
Une stratégie d’investissement en étapes
Michael Huber propose à Judith une approche stratégique en deux volets : un « pot de consommation » et un « pot de croissance ». Le pot de consommation comprend des placements sûrs, tels que des dépôts à terme, permettant de retirer régulièrement des fonds pour ses besoins. Le pot de croissance, quant à lui, investit dans des actions pour générer des rendements. Judith doit déterminer combien d’argent allouer à chaque pot en fonction de ses besoins mensuels estimés à environ 3 300 euros.
Anticiper l’inflation
Huber considère également l’impact de l’inflation sur les dépenses futures. Si les prix augmentent de 2 % chaque année, Judith devra envisager un budget annuel d’environ 60 000 euros lorsqu’elle atteindra 80 ans. Pour la première phase de sa stratégie, elle aura besoin de 400 000 euros, permettant un rendement de 2 % après impôts. Les 600 000 euros restants pourront être investis dans des actions, avec un rendement attendu autour de 5 %.
L’importance de l’ajustement régulier
Michael Huber avertit Judith sur l’importance d’ajuster régulièrement son portefeuille. Une crise sur le marché des actions pourrait survenir juste au moment où elle souhaite retirer des fonds. Il est essentiel qu’elle vende des actions durant des périodes favorables pour sécuriser ses gains et éviter les pertes lors des baisses de marché.
Réduire les coûts d’investissement
Judith se montre préoccupée par les coûts associés à son portefeuille. Les taxes et frais peuvent réduire ses rendements de manière significative. Elle envisage de gérer elle-même ses investissements en ouvrant un compte chez une banque en ligne et en optant pour des ETFs, qui sont généralement moins coûteux que les fonds gérés activement. Malgré son intérêt pour une gestion autonome, elle souhaite également bénéficier d’un soutien professionnel au moins une fois par an.
Conclusion
Judith Sonnen envisage de prendre sa retraite sereinement, mais cela nécessitera une planification financière rigoureuse. Grâce à une stratégie d’investissement réfléchie et à un suivi régulier, elle espère vivre pleinement cette nouvelle étape de sa vie tout en préservant son capital.