Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique pour l’Arabie saoudite et l’Égypte, citant des facteurs tels que la baisse de la production de pétrole. Selon les données du rapport annuel du FMI sur l’économie mondiale publié aujourd’hui, l’économie saoudienne a connu une contraction de 1,1 % en 2023, contre une croissance de 0,8 % prévue précédemment en octobre de l’année dernière. Le FMI a revu à la baisse ses attentes de croissance en 2024 pour l’Arabie saoudite à 2,7 %, par rapport à la précédente prévision de 4 %, en raison de la diminution de la production de pétrole. Cependant, il est prévu que la croissance des activités non pétrolières restera robuste cette année.
Concernant l’Égypte, le FMI a également abaissé ses prévisions de croissance pour l’année en cours à 3 %, par rapport aux 3,6 % prévus en octobre de l’année dernière. L’organisation internationale prévoit une croissance économique de 4,7 % pour l’Égypte en 2025, en recul par rapport aux 5 % précédemment prévus. Le FMI a également ajusté à la baisse ses prévisions de croissance pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à 2,9 %, contre ses estimations antérieures de 3,4 % en octobre de l’année dernière.
Malgré la hausse des prévisions de croissance mondiale à 3,1 % pour 2024, le FMI prévoit que la croissance mondiale restera inférieure à la moyenne historique récente de 3,8 % cette année et l’année prochaine, en raison des effets persistants de la hausse des taux d’intérêt et de la réduction des soutiens gouvernementaux liés à la pandémie de COVID-19, ainsi que du recul continu des niveaux de productivité.
Le FMI a souligné que les économies avancées et émergentes clés restent résilientes, notamment les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie et le Mexique. Cependant, même si les perspectives de croissance ont été revues à la hausse, la croissance mondiale devrait rester inférieure à la moyenne historique récente en raison des défis persistants.
Le rapport du FMI met en lumière la faible confiance des consommateurs et l’impact continu de la hausse des prix de l’énergie en Europe, où les économies comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie devraient connaître une croissance de 1 % ou moins cette année. L’économie de la zone euro est également signalée comme enregistrant une croissance faible, reflétant les défis persistants.
En définitive, malgré les défis économiques, le FMI prévoit que l’ensemble des pays mentionnés dans le rapport, à l’exception de l’Argentine, enregistreront une croissance positive cette année, soit une amélioration par rapport à 2023, lorsque les estimations prévoyaient une contraction de 4 % des économies mentionnées selon le Fonds monétaire international.