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Calme à Téhéran après les frappes israéliennes
Suite aux frappes aériennes menées par Israël sur des sites militaires iraniens dans la matinée de samedi, un calme relatif s’est installé dans les rues de Téhéran, avec des indices montrant que la vie quotidienne n’a pas été perturbée.
Observation des événements
Le correspondant d’Al Jazeera, Omar Hawash, a rapporté dans une intervention à l’antenne l’atmosphère générale et la réaction populaire et officielle à l’attaque, révélant un certain soulagement parmi les Iraniens, malgré la tension engendrée par les frappes.
Réactions sur les réseaux sociaux
Les plateformes de médias sociaux en Iran ont réagi à l’événement, avec des journalistes et des politiciens cherchant à minimiser l’importance de l’attaque, en ligne avec le récit officiel indiquant que l’assaut ne correspondait pas aux menaces annoncées au préalable par Israël.
Nature des frappes israéliennes
Tel Aviv avait promis de porter un « coup puissant et sans précédent », mais les sources iraniennes affirment que les frappes israéliennes étaient limitées et n’ont pas eu d’impact significatif sur les sites ciblés.
Accueil des Iraniens face à l’attaque
Les principales manifestations de l’accueil des Iraniens de l’attaque israélienne, selon le correspondant d’Al Jazeera, se présentent comme suit :
- Vie quotidienne :
- Les écoles, universités et administrations ont continué leur fonctionnement sans interruption.
- Le trafic aérien a repris dans les aéroports de l’imam Khomeini et de Mehrabad depuis 9 heures du matin.
- La routine quotidienne des citoyens dans diverses villes iraniennes n’a pas été affectée.
- Réaction médiatique et populaire :
- Les activistes médiatiques et politiques minimisent l’ampleur des frappes israéliennes.
- Le récit populaire concorde avec la position officielle, minimisant l’importance de l’attaque.
- Rejet de la narration israélienne qui a dépeint l’attaque comme « énorme et sans précédent ».
- Position officielle :
- La réponse officielle s’est limitée à un communiqué du ministère des Affaires étrangères qualifiant l’attaque d' »agression ».
- Absence de déclarations du guide suprême et du président jusqu’au moment de l’intervention.
- Aucune déclaration de l’état-major ou des Gardiens de la Révolution.
- Dégâts déclarés :
- Deux officiers de l’armée iranienne, un capitaine et un sergent en service dans les défenses aériennes, ont été tués.
- Dégâts limités aux installations militaires ciblées dans les provinces d’Ilam et de Khuzestan.
- Des blessés ont été signalés, mais leur nombre n’a pas été officiellement communiqué.
- Questions soulevées :
- Possibilité de nouvelles déclarations de la direction iranienne.
- Nature de la réponse iranienne potentielle : sera-t-elle étendue ou limitée ?
- Possibilité de ne pas répondre en raison de la portée limitée de l’attaque et de ses effets, selon le récit iranien.