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La situation actuelle face aux catastrophes climatiques soulève des interrogations dérangeantes. Il est paradoxal de constater que nous dépensons des ressources considérables pour réparer les dommages causés par le dérèglement climatique, alors qu’il serait plus judicieux de concentrer nos efforts sur la prévention et l’atténuation de ses causes. Les événements extrêmes, tels que les inondations, les sécheresses, et les cyclones, se multiplient et prennent de l’ampleur, tandis que nos actions demeurent insuffisantes.
Une priorité gouvernementale négligée
Les gouvernements occidentaux, qui ont largement contribué au réchauffement de la planète, devraient faire de la lutte contre le dérèglement climatique une priorité absolue. Pourtant, ce n’est pas le cas. Les citoyens se retrouvent alors à faire face à la réalité : ils doivent payer pour réparer les ravages causés par des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et coûteuses. Des régions comme la Roya et Mayotte ont récemment été durement touchées, mettant en évidence la nécessité d’une action plus proactive.
Augmentation des coûts d’assurance
Face à cette crise, le gouvernement d’Élisabeth Borne a décidé d’augmenter la contribution des particuliers au système d’assurance catastrophe naturelle, passant de 25 à 40 euros dès le 1er janvier. Cette mesure vise à soutenir un régime déjà fragilisé, où les assureurs et la Caisse centrale de réassurance partagent les coûts à parts égales. Néanmoins, l’État reste vigilant, conscient que si les fonds viennent à manquer, il en aura la charge.
Communes en difficulté
La montée en puissance des événements climatiques a également une incidence directe sur les municipalités, certaines d’entre elles ne parvenant plus à trouver des assureurs. D’après l’Association des maires de France, environ 1 500 communes rencontrent ces difficultés, même si certaines tentent de développer des mesures préventives. Sébastien Olharan, maire de Breil-sur-Roya, a exprimé son inquiétude face à l’incapacité d’ouvrir des établissements comme sa crèche ou son centre de loisirs sans couverture d’assurance.
Une prise de conscience nécessaire
Nous commençons à mesurer l’ampleur des conséquences désastreuses du dérèglement climatique. Les événements récents illustrent la nécessité d’une approche plus proactive et d’une conscience collective accrue sur l’importance de la prévention. Les actions entreprises aujourd’hui détermineront notre capacité à faire face aux catastrophes de demain. Il est impératif que les gouvernements agissent dès maintenant pour protéger à la fois les citoyens et l’environnement.