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La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté, mardi, la demande de la cheffe du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, visant à suspendre l’exécution de sa peine d’inéligibilité. Condamnée dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires du Front national (FN), ancien nom du RN, Marine Le Pen contestait l’impossibilité pour elle de faire appel de cette décision devant les juridictions françaises dans un délai compatible avec ses ambitions électorales.
Une décision qui ne règle pas le fond du dossier
La CEDH a précisé qu’elle n’a pas examiné le fond de l’affaire et a rejeté la requête en urgence, déposée par Marine Le Pen, au titre de l’article 39 de son règlement. Elle a estimé que le risque immédiat d’atteinte à un droit protégé par la Convention n’était pas clairement établi, sauf en cas de dissolution imminente de l’Assemblée nationale, ce qui pourrait entraîner une dissolution anticipée et potentiellement une conscription électorale rapide.
Une stratégie pour préserver ses droits avant une nouvelle dissolution ?
Marine Le Pen, qui a fait appel de sa condamnation à quatre ans de prison avec deux ans ferme, ainsi qu’à une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans, a exprimé sa déception sur le réseau social X. Elle y a souligné que si la dissolution de l’Assemblée nationale se produisait, ses droits électoraux seraient gravement compromis. La cheffe du RN dénonce notamment l’absence de recours effectif contre l’exécution provisoire de sa peine d’inéligibilité.
Un contexte politique incertain
Cette décision intervient dans un contexte politique déjà tendu, où la question de la légitimité des droit d’éligibilité de Marine Le Pen reste centrale. Depuis sa condamnation, la question de la possibilité pour elle de se présenter à la présidentielle de 2027 demeure en suspens, la Cour étant saisi au fond pour examiner la légalité de l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité.
Des images symboliques de la scène politique
Les images illustrant cette actualité montrent à la fois l’actualité judiciaire et politique avec des visages de Marine Le Pen, symbole d’une opposition forte face aux institutions, et des symboles de la justice et du pouvoir législatif dans le contexte français.